Crayonnés ou encrage: faut-il vraiment choisir?

Je crée un petit sujet car je voulais donner mon avis sur un message posté dans le sujet Att. spoilers- Le Maléfice de L'améthyste et auquel Emilia à répondu dans ce même sujet (mais qui, à mon sens dépasse le cadre de l'album 26).

Il y est question de la beauté des crayonnés et de la "dureté" du résultat encré.

Je comparerais cela avec la version "normalle" et la version "unplugged" (ou une interprétation minimaliste) d'un morceau de musique:

Un musicien compose une mélodie, y colle des paroles (ou l'inverse), ... Puis viennent les arrangements pour mettre ensemble tous les instruments et former le morceau terminé.

Je crois que l'on peut apprécier le morceau fini, avec ses arrangements, une musique bien "pleine" (un peu comme un album terminé, avec ses traits nets, ses couleurs éclatantes) et l'on pourra également apprécier la version intimiste: l'auteur et son piano, qui met en valeur la mélodie, sans fioriture (un peu comme le velouté d'un crayonné).

Je pense que c'est une question de sensibilité (d'une personne à l'autre et même pour une même personne d'un état d'esprit à un autre) mais je ne voudrais pas établir de hiérarchie entre les deux versions.

Je pense quand même que dénigrer (j'ai pas dit que tu l'avais fait, Mich!) l'oeuvre finale au profit des esquisses, ce serait un peu dénigrer le travail de l'artiste qui en plus de nous donner de belles formes (crayonnés), étudie les couleurs pour donner un résultat final "plein".

En conclusion, je dirai que dans pareil cas, on ne peu que saluer les avancées technologiques (scanner, copieur, ...) qui permettent à Roger de conserver une trace de l'esquisse afin de nous proposer deux intérpretations d'une même partition...




Sujet écrit par Onago le vendredi 14 décembre 2012 à 11:08

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