On a marché sur la bulle

Article posté par ΨYoko.
Paru le jeudi 8 mars 2007 à 04:41
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On a marché sur la bulle



employait souvent : vous pouvez « poweter » (version poètes) sur votre luth, mais "powetez" juste. C'était un homme sérieux, gentil, dans le travail, il ne disait jamais que c'était mauvais. Sa formule était:« vous ne trouvez pas que... » et là on savait bien que l'on devait recommencer. Au studio, il était accessible. Il dessinait comme il respirait, il travaillait son découpage sur un papier jaune. Il esquissait toujours sur une page de brouillon, il recalquait le personnage, le faisait au crayon et le retravaillait ensuite à l'encre. Un fois encré, il nous les fournissait pour faire les décors. Cela passait ensuite au Studio pour la réalisation des couleurs.
 

• Vous avez en mémoire d'autres anecdotes marquantes ?


Oh oui ! Et je ne serai jamais en passe de l'oublier ! Il avait un jour envie de s'offrir une chaîne-HiFi. Je lui propose d'acquérir une platine "Lenco" pour la qualité etc... et, un beau jour, il me demande ce que j'avais moi. Je lui dis une « Thorens ». Il ne comprend pas et me dit : "Vous me conseillez d'acheter une "Lenco" alors que vous avez une "Thorens". Je lui ai répondu : "Quand je serai assis à votre place, j'aurais une "Lenco" et quand vous serez à la mienne, vous aurez une "Thorens". "Pardon !" qu'il me fait. Hergé mettait souvent tout le monde sur le même pied (sauf les imbéciles) sans penser que les moyens de chacun n'étaient pas les mêmes. Hergé c'était des moments de grâce, de respect. Mais tout n'était pas rose pour autant. Il y avait des creux ...et de l'incertitude en l'avenir qui dépendait de lui... C'est pour y échapper que j'ai créé Yoko. Yoko est née d'une rencontre

Yoko
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