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Takashi Miike  [24 réponses]

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Takashi Miike : Filmographie

2006
- Big Bang Love: Juvenile A (46-okunen no koi)
- Imprint

2005
- Urutoraman Makkusu
- Yôkai Daisensô (The Great Spook War)

2004
- Three, Monster
- Yasha
- Izo ( Izô: Kaosu mataha fujôri no kijin)
- Part Time Detective 2 (Pato Taimu Tantei 2 - Onna to ai to misuterii 146)
- Chakushin Ari (You've Got a Call - One Missed Call)
- Zebraman (Zeburaman)

2003
- Kikoku
- Gozu
- The Man in White (Yurusarezaru Mono)
- Kôshônin

2002
- Deadly Outlaw Rekka (Jitsuroku Ando Gumi - Kyoudou-den Rekka, True Story of Ando's Gang - Legend of Outlaw Fire, Violent Fire)
- Dead or Alive: Final (Dead or Alive - Final)
- Go! Go! Fushimi Jet (Pandora + The Gundogs)
- Graveyard of Honour (Shin Jingi No Hakaba, New Graveyard of Honour)
- Kumamoto Monogatari (Zuido Gensou - Tonkararin Yume Densetsu + Kikuchi-jou Monogatari - Sakimori-tachi No Uta + Onna Kunishu Ikki)
- Sabu
- Shangri-La (Kin'yu Hametsu Nippon: Togenkyo No Hitobito, Village of the Financially Damned)

2001
- Agitator (Araburu Tamashii Tachi, Outlaw Souls)
- Family
- Family 2
- The Happiness of the Katakuris (Katakurike No Kofuku)
- Ichi The Killer (Koroshiya 1, Koroshiya Ichi)
- The Guys from Paradise (Tengoku Kara Kita Otoko-tachi)
- The Security Women Affair - Acteur
- Visitor Q

2000
- Dead or Alive 2 (Dead or Alive 2 - Tobosha)
- Isola - Acteur
- MPD-Psycho (Taijyu Jinkaku Tantei Saiko - Amamiya Kazuhiko No Kikan)
- The City of Lost Souls (Hyoryu Gai, Hyoryugai, The Hazard City, La cité des âmes perdues)
- The Making of Gemini (Tsukamoto Shinya Ga Rampo Suru)

1999
- Audition (Odishon)
- Dead or Alive (Dead or Alive - Hanzaisha)
- Ley Lines (Nihon Kuroshakai, La loi de la rue)
- Salaryman Kintaro (Kintaro, the White-Collar Worker)
- Silver
- Tennen shojo Man
- Tennen shojo Man Next

1998
- Andromedia
- Blues Harp
- Kishiwada Shonen Gurentai - Boukyo-Hen
- The Bird People in China (Chugoku No Chôjin)
- Yomigaeru Kinro 2 - Fukkatsu-hen - Acteur

1997
- Full Metal Gokudo (Full Metal Yakuza)
- Kishiwada Shonen Gurentai - Chikemuri Junjo-Hen
- Rainy Dog (Gokudo Kuroshakai, Chien enragé)

1996
- Fudoh: The New Generation (Gokudo Sengokushi: Fudoh, Graîne de Yakuza)
- Jingi Naki Yabo
- Jingi Naki Yabo 2
- Kenka No Hanamichi - Osaka Saikyo Densetsu
- Shin Daisan No Gokudo 2
- Shin Daisan No Gokudo - Boppatsu Kansai Gokudo Wars
- Rakkasei - Peanuts

1995
- Bodyguard Kiba: Shura No Mokushiroku 2
- Daisan No Gokudo
- Naniwa Kinyuden - Minami No Teio Special Gekijyoban - Producteur
- Naniwa Yukyoden
- Shinjuku Triad Society (Shinjuku Kuroshakai: China Mafia Senso, Les affranchis de Shinjuku)

1994
- Bodyguard Kiba: Shura No Mokushiroku
- Shinjuku Outlaw

1993
- Bodyguard Kiba
- Oretachi Wa Tenshi (Katagi) Ja nai 2
- Oretachi Wa Tenshi (Katagi) Ja nai

1992
- A Human Murder Weapon (Ningen Kyoki - Ai To Ikari No Ringu)

1991
- Lady Hunter - Koroshi No Prelude
- Last Run - Ai To Uragari No Hyaku-oku Yen
- Topuu! Minipato Tai - Eyecatch Junction

-Edité le: Vendredi 8 septembre 2006 à 15:17 par koko-

-Edité le: Vendredi 8 septembre 2006 à 15:24 par koko-

-Edité le: Dimanche 22 octobre 2006 à 23:28 par koko-
Le cinéphile déviant

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Andromedia

Un film de Takashi Miike, sur un scénario de Itaru Era & Masa Nakamura, d'après un roman de Kozy Watanabe.
Avec le groupe Speed (Hiroko Shimabukuro, Eriko Imai, Takako Uehara, Hitoe Arakaki) et aussi de vrais acteurs.

Andromedia est loin d'être un film où la marque de Takashi Miike soit claire. Adapté d'un roman de science fiction hyper glycémique, gentillet et débordant de bons sentiments, avec en vedette quatre chanteuses de J-pop certes mignonnes mais absolument pas comédiennes, et destiné à un très large public, ce film est avant tout conçu pour rapporter de l'argent. Pas question donc de faire étalage de violence de sexe et de drogue, d'aborder des thèmes sociaux complexe ou politiquement incorrects et de partir dans une narration trop tordue ou contemplative. Il faut juste raconter une histoire d'amour - tragique puisque l'héroïne meurt dans le premier quart d'heure du film, tout en distillant quelques scènes d'action aux enjeux simples. Ne pas oublier non plus de caser quelques passages chantées pour satisfaire les fans du groupe Speed et de mâtiner le tout d'internet et de virtuel.

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Mai est amoureuse de Yu. Elle se fait malheureusement écraser par un camion après avec échangé son premier baiser avec lui (sous un cerisier en fleur trônant au milieu d'une plage, ne cherchez pas à comprendre ce qu'il fait là, c'est joli et c'est tout). Le père de Mai travaillait depuis des années sur un logiciel capable de faire vivre un personnage synthétique sur ordinateur à partir des souvenirs de quelqu'un. Il passe donc le cerveau de sa fille au scanner et hop : A.I. une copie de Mai apparais sur les écrans. Mais voilà qu'un infâme milliardaire américain le fait assassiner et tente de s'emparer d' A.I. qui s'enfuit par le net et se retrouves face à son aimé. A partir de là c'est à la fois une nouvelle histoire d'amoure entre A.I. et Yu, parce que quand même c'est pas commode une fille qu'on ne peut voir que sous forme simpliste derrière un écran, et une course-poursuite avec les bad guys de service.

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Andromedia est un Miike mineur. Réalisé en 1998, donc la même année que Blues Harp et The Bird People in China, deux des chef-d'oeuvre du maître, mais aussi que Young Thugs, il se fait naturellement discret au milieu de tout ce beau monde. Mais il ne faut pas croire pour autant que c'est un film raté. D'abord parce qu'il est d'un gentillesse hors du commun - niaise en fait, mais c'est volontaire. Ensuite car le sens de l'esthétique de Miike a quand même l'occasion de s'exprimer. Bien entendu il y à la scène où Yu se fait écraser, et celle où son père se fait révolvériser, qui sont en quelques secondes et sans effets complexes, la preuve du pouvoir de Miike sur nos viscères, mais il y a également tous les flash-backs sur l'enfance de Yu et de Mai, débordants de candeur, un sens du décalage et de l'incongru hors norme, un splendide hommage à Tetsuo et une fin tragique et touchante. Alors c'est bourré de pétales de fleurs de cerisier, de J-pop, de sourires timides et de plage caressée par le vent, donc ce n'est pas le Miike qu'on connaît, mais ça reste du Miike tout de même, et je ne penses pas qu'il ait pu faire ça sérieusement.

Vous pouvez détester ce film pour des milliers de bonnes raisons. Beaucoup de fans du réalisateur le qualifient d'insupportablement naïf et d'inadmissible, allant jusqu'à dire qu'il l'a réalisé juste pour prouver que le cinéma non subversif n'avais aucun intérêt, mais tout de même, une soupe pareille vous n'en trouverez nulle part ailleurs. Elle est exceptionnelle juste dans sa surabondance de clichés et dans son formatage ultra stéréotypé.


-Edité le: Samedi 24 juin 2006 à 18:34 par koko-

-Edité le: Samedi 24 juin 2006 à 18:41 par koko-
Le cinéphile déviant

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Bird People in China

Un film de Takashi Miike avec Renji Ishibashi, Mako, Masahiro Motoki, Li Li Wang, Michiko Kase et Yûichi Minato.

Trois hommes partent en chine pour une village isolé et difficile d'accès. Wada, un jeune cadre dynamique, envoyé par son patron à la recherche d'un gisement de jade, Ujiie, un yakuza violent, colérique et un peu paumé qui doit s'assurer qu'une partie du trésor reviendra à son clan, et Shen, un guide qui sert accessoirement d'interprète.

La première partie du film mous décrit leur voyage à travers la chine. Voyage qui commences à bord d'une camionnette qui perdra progressivement sa portière et diverses pièces avant de tomber définitivement en panne. Voyage qui se prolongera à pied sous la pluie et sur un radeau tiré par des tortues et conduit par un indigène laconique persuadé que descendre « le » fleuve c'est mourir « car la vie vient de la source du fleuve ». Comme toujours Miike est habile pour mettre en place rapidement les situations et les personnages et peut ensuite digresser dans tout les sens pour approfondir une facette ou une autre.

Plans longs, cadrages sobres, décors naturels, situations simples : les marques sont posées. On peut aborder le gros du sujet. Les trois hommes et leur chauffeur arrivent enfin dans le village. En chemin le guide a perdu la mémoire et les tortues qui tirent le radeau se sont enfuies. Mais cela est secondaire car Miike peut reprendre son activité favorite : la description laconique et paisible d'une communauté et de quelques individus la définissant où s'en démarquant. Dans ce village tous sont persuadés que les hommes peuvent voler. Les enfants, guidés par une chinoise aux yeux bleus, passent leurs journées à s'exercer afin d'y parvenir. Il faut les voir gambader avec leur ailes en papier... Le yakuza, jusqu'alors caractériel et hanté de cauchemars, est instantanément séduit par leur vie et par leurs rêves. Il fond rapidement parmi les enfants du village jusqu'au jour où Wada et Shen arrivent à tout remettre en place pour leur départ. Le filon de jade est immense et les deux hommes sont bien décidés à l'exploiter, même si cela doit rompre l'isolement du village. Les villageois eux même le souhaitent.

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Je ne décrirais pas la troisième partie du film, qui commence au moment où Ujiie décide de s'opposer aux projets de Wada. Sachez juste qu'elle est emprunte d'une poésie surréaliste et que les dernières images du film sont d'un onirisme quasi mystique.
"Depuis que je suis né, j'ai dormi plus de 10 000 fois. Et pas une seule fois il ne m'est arrivé de rêver que je volais".

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-Edité le: Mardi 27 juin 2006 à 17:09 par koko-
Le cinéphile déviant

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Audition

Un film de Takashi Miike avec Ishibashi Ryo, Miyuki matsuda , Shiina Eihi et Ishibashi Renji.

Audition est l'oeuvre la plus connue de Takashi Miike, et cela est parfaitement mérité tant l'ensemble est efficace et innovant.

Le début du film est d'un classicisme éculé : mélodrame lent et posé, avec une narration à base de plans fixes et de longs silences. Une femme mourante dans un hôpital, son mari effondré, un gamin se promenant seul dans les couloirs aseptisés avec un cadeau pour sa mère : on est en terrain connu mais l'émotion passe...

Plus tard l'enfant est un adolescent et le père est toujours seul, consacrant tout son temps et son énergie à son travail. Portrait d'un homme veuf élevant un fils adolescent, puis portrait d'une femme japonaise discrète, effacée et ancrée dans une tradition où la femme joue un rôle essentiellement utilitaire et décoratif, le film de Miike rend rapidement ses personnages attachants et intrigants. Le réalisateur de Bird People in China et de Dead or Alive sait comment on intéresse le spectateur à un histoire ou à un individu.

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Takashi Miike enchaîne, avec les même codes narratifs, sur une histoire d'amour naissant entre le vieux veuf et la femme discrète. Ils se sont rencontrés lors d'une audition organisée par un ami du veuf qui veut le voir heureux et remarié. L'ami en question trouve la femme étrange car il n'arrive pas a avoir la moindre information sur elle, même son adresse, mais le veuf est amoureux. Le spectateur a la tête ailleurs et ne s'attache pas aux détails.

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Et puis le couple passe une nuit dans un hôtel - lors d'une scène d'une pudeur étonnante quand on sait ce dont quoi est capable le réalisateur, et au petit matin la femme n'est plus là.

Commence alors un glissement du film vers l'horreur et d'un dérapage d'une telle vitesse que son imprévisibilité fait figure de référence.

La fin est si abrupte, insoutenable et terrorisante que le film créa rapidement un phénomène de culte encore très actif sur le net. Entre temps Takashi Miike est passé du rang d'artiste underground dont les films non diffusés en Europe s'échangent sous le manteau à celui d'incontournable du cinéma japonais, mais Audition reste une claque.



-Edité le: Mardi 27 juin 2006 à 17:12 par koko-
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The City of Lost Souls

Un film de Takashi Miike.
Scénario de Ichiro Ryu, d'après un roman de Seishu Hase.
Avec Teah, Michelle Reis, Patricia Manterola, Mitsuhiro Oikawa, Ren Osugi, Akaji Maro.

J'aime bien Takashi Miike, d'abord parce qu'il est systématiquement surprenant, ensuite parce qu'il ne semble pas connaître de limites. Il peut bouleverser l'échelle de la violence cinématographique (Ichi the Killer) ou briser des codes tout en leur rendant hommage (Zebraman) et tout cela avec un naturel tel que c'en est époustouflant. The City of Lost Souls n'est ni très connu ni le plus diffusé de ses films mais dispose d'une identité visuelle et thématique propre et très forte.

Violence, amour, désir d'intégration, yakuzas : on retrouve dès les premières minutes les pièces du puzzle que Miike aime assembler dans ses films de manière toujours différente. Un brésilien, Mario, amoureux d'une japonaise sans papiers d'origine chinoise, Kei, fuit au japon avec sa dulcinée. Leur objectif est simple : trouver des faux passeports japonais pour pouvoir retourner au brésil vivre comme des immigrés légaux. Mais Ko, chef de la mafia chinoise au Japon et ancien amoureux de Kei, ne l'entend pas de cette oreille.

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On suit donc les péripéties des deux amoureux - ils deviennent d'ailleurs mari et femme au milieu du film - dans une jungle urbaine où yakuzas et immigrés variés se livrent à des trafics, des guerres et des magouilles de toutes sortes. Pour rassembler l'argents nécessaire à leur fuite, Mario et Kei braquent un bouge où ont lieu des paris sur des combats de coqs, prétexte Miikien pour filmer une scène d'anthologie où deux volailles en images de synthèses combattent en grimpant aux murs et en effectuant des sauts périlleux impossibles, le tout renforcé par des « bullet times » matrixien. Mais des yakuzas japonais et la mafia chinoise avaient choisi ce lieu pour une échange et la situation dégénère. Le couple se retrouve avec une valise pleine de drogue et les deux mafias entament une guerre terrible.

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Takashi Miike entraîne le spectateur dans une spirale de violence et de paix, alternant les moments de calme d'une simplicité et radicale, comme tout les passages mettant en scène cette petite fille aveugle élevée par une prostituée, avec des tueries et des duels d'une maîtrise froide et déjantée. Takashi Miike a réalisé plus d'une dizaine de films de Yakuzas, et quand il s'agit de les montrer, aussi bien dans leurs apothéoses de violence que dans leurs mesquines vies ordinaires, il sait s'y prendre, saisissant chaque geste avec précision, sobriété et parfois débauche théâtrale de sang et de balles.

Et puis il y a le final, tragique et inattendu, pied de nez magistral au spectateur gardant une cohérence implacable.


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Zebraman

Un film de Takashi Miike.
Avec Sho Aikawa, Kyouka Suzuki, Ren Oosugi, Atsuro Wataba, Akira Emoto, Naoki Yasukouchi et Yui Ichikawa.

Zebraman, sorti en 2004 au japon, est une oeuvre beaucoup plus grand public que le reste de la filmographie de Takashi Miike. N'en déduisez pas qu'il est moins complexe ou mois subtil. Il est juste plus abordable en apparence et beaucoup moins violent que les délires Miikiens sur les yakuzas ou les tueurs.

Vous vous souvenez d'Incassable de Night Shyamalan, un film de super-héros respectant la trame de ce type de film mais s'en démarquant tellement qu'on hésite à le rattacher au genre ? Et bien Zebraman est l'équivalent japonais.

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Ca ressemble à un film de super héros typique mais c'est un mélange entre Bioman, les Power Rangers et la chronique sociale d'un japon décadent et décalé : le héros est un instit minable que sa femme trompe pendant que sa fille couche avec le premier venu, en l'occurrence un maniaque sexuel se déguisant parfois en crabe pour commettre ses méfaits. Pour passer le temps l'instit s'habille en Zebraman, un héros oublié et méconnu d'une série TV des années 70 s'étant arrêté au 7eme épisode faute d'audience et n'ayant jamais été rediffusé. Il saute tout seul chez lui et déchire son costume... Le reste du temps il regarde la TV en se plaignant de la nullité des émissions ou se fait humilier à son travail.

Dans Zebraman les institutions sont bancales : l'école avec sa surveillance des élèves de plus en plus poussée mais inefficace, la cellule familiale en pleine dislocation, l'armée avec ses militaires faisant une enquête sans qu'on les écoute vraiment et le gouvernement Japonais à la botte des américains. Le film plonge progressivement dans un univers plus connu mais moins réel : celui des super héros aux costumes délirants à la X-Or affrontant des aliens tous plus étranges les uns que les autres. Plus le film avance plus on prend ses repères alors que tout se désagrège. Ca ressemble presque à Kairo avec les gens qui vaquent à leurs occupations alors que le monde perd les pédales.

Les effets spéciaux sont volontairement ringards, les monstres ridicules, les extra-terrestres prévisibles et les costumes classieux et décalés. Il faut voir Zebraman, dépressif, assis sur le banc d'un jardin public entrain de boire une canette de soda tout en s'interrogant sur le scénario de ses propres aventures, ou un feuilleton débile mettant en scène une Sadako musclée se promenant avec son puits et combattant contre un Mégaloman bariolé.

« Justice est faite... en noir et blanc ! »

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-Edité le: Samedi 24 juin 2006 à 18:35 par koko-

-Edité le: Mardi 27 juin 2006 à 17:13 par koko-
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Izo

Un film de Takashi Miike.
Scénario de Takechi Shigenori
Musique de Kôji Endô
Avec Kazuya Nakayama, Kaori Momoi, Ryuhei Matsuda, Takeshi Kitano, Ken Ogata, Hiroki Matsukata, Miki Ryôsuke, Mickey Curtis, Kenichi Endo et Ryûji Harada..

Izo est une abstraction cinématographique. Une exercice de style sur la violence dépeignant le passage accéléré de l'homme au démon. Un film fou, insupportable, inclassable et facile à détester ou à mépriser. Si vous voulez découvrir Takashi Miike ne commencez pas avec ce film.

L'oeuvre s'ouvre sur la crucifixion d'Izo Okada, ronin de la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Deux hommes armés de lances le transpercent de toutes parts de nombreuses fois. Le sang gicle et l'homme crie. Cette fois il n'y aura pas de déferlante de violence inattendue : le film pose sa charte visuelle dès les premiers plans. Le spectateur sait en face de quoi il est. Le style de Takashi Miike est comme toujours assez dur à cerner : cadrages simples mais inattendus, combats statiques puis très rapides, stock-shots sans grands rapports avec l'histoire tombants aux moments clefs et mise en scène déséquilibrée - certains plans sont très cours, d'autre s'éternisent, comme ces trois bonne minutes, caméra fixe, passée à contempler un guitaristes narrateur.

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Izo n'est plus assez humain pour aller en enfer, il est banni sur terre sous forme d'un revenant et va passer le film à voyager au travers de l'espace et du temps en sabrant tout ce qui passe à portée de son katana. Tout ? Oui, tout ! Que se soit des agents immobiliers vampires, des yakuzas, des prêtres bouddhistes, des samouraï, des zombis soldats, des policiers suréquipés et surarmés, des lycéens sans défense, des gens au hasard dans la rue, l'infini lui-même, un fantôme et des ministres, tout ceux qui croisent la route d'Izo sont exterminés. Izo se transforme petit à petit en démon. Ses réactions sont de plus en plus primaires et simples.

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Pendant ce temps les protagonistes du films, autorités religieuses, scientifiques, militaires et politiques, discutent sur ce qu'est Izo : « C'est une aberration dégoûtante », « Un déséquilibre ». Il n'en savent rien, en fait. Le spectateur n'en sait rien non plus. Takashi Miike lui-même doit l'ignorer.

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Les niveaux de lectures possibles du film sont innombrables. Et l'opacité du propos, couplée à la simplicité des images - parce que sur deux heures de film il y a quand même soixantes minutes de combats - ont engendré sur le net et dans la presse nipponne une multitude d'articles et de critiques cherchant le pourquoi et le comment.

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Pour conclure je laisses la parole à Akatomy de Sancho-asia :


Citation :
Gigantesque fresque barbare à vocation humaniste, Izo incarne sa propre perturbation, l'imperfection de sa propre perfection. Ses 126 minutes de Haine constituent en quelque sorte le 2001 de Takashi Miike, sa réponse à une quête de raison à notre existence. Une raison qui ne peut se trouver qu'en nous, au regard des autres et du monde qui nous entoure, et que nous aimons et, souvent, détruisons. Izo, c'est cela, le tout et le rien, la cohérence et l'absurdité, réunis en un projet cinématographique d'une rare intensité et d'une maîtrise formelle ahurissante : Izo, c'est l'Homme.




-Edité le: Samedi 24 juin 2006 à 18:42 par koko-
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The Happiness of the Katakuris

Scénario de Kikumi Yamagishi
Avec Kenji Sawada, Keiko Matsuzaka, Shinji Takeda, Naomi Nishida, Kiyoshiro Imawano, Tetsuro Tamba, Naoto Takenaka, Tamaki Miyazaki, Takashi Matsuzaki

Je vais encore vous parler d'un film de Takashi Miike. D'abord parce que je l'aime beaucoup, ensuite car nous sommes loin d'avoir fait le tour des différentes facettes de son art.

The Happiness of the Katakuris est un monument d'optimisme et n'importe quoi secoué dans un shaker. Une truc rafraîchissant, inclassable, indescriptible et impossible à reproduire en laboratoire. On peut tenter de le décrire comme un mélange entre la comédie familiale, la comédie musicale, le film d'animation en pâte à modeler, l'humour noir, le film de zombi et l'histoire d'amour à l'eau de rose.

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Les Katakuris forment une famille unie mais foncièrement malchanceuse. Suite à son licenciement, Masao, pater familiae typique, vient ouvrir avec sa femme Terue une auberge dans un coin isolé du Japon. Il n'y a pas de touristes dans la région, ni même de voisins, mais le couple ne désespère pas. D'après Masao une autoroute devrait bientôt passer non loin, amenant clients et fortune.

Avec eux leur fille, Shizue, capable de tomber amoureuse en une seule scène et de se faire plaquer et escroquer en aussi peu de temps, et leur petite fille, Yurie, fruit d'une histoire d'amour passé de Shizue avec un homme marié. Shizue est revenu chez ses parents après son échec amoureux et a été accueilli à bras ouvert, tout comme le fils, un ancien voyou condamné pour quelques broutilles et venu se réfugier dans la famille. Car The Happiness of the Katakuris c'est avant tout l'histoire d'une famille. Tout ce petit monde, hétéroclite et encombrant, s'aime d'une manière simple et touchante. C'est l'idée centrale du film et sur cela Takashi Miike va broder une histoire émouvante, parfois morbide et toujours amusante.

Un client arrive : le premier depuis l'ouverture de l'auberge. Il a tout de l'homme d'affaire pressé et anxieux. Au petit matin il est retrouvé mort : suicidé. C'est le premier des coups du destin qui va s'abattre sur la famille : une désastreuse coïncidence. Comme cela nuirait à la réputation de l'auberge - le premier client qui ne passe pas sa première nuit en vie c'est quand même peu encourageant - et comme le fils a eu des ennuis avec la justice et pourrait être accusé, les Katakuris décident d'enterrer l'homme sans rien dire à personne.

A partir de là les ennuis s'accumulent : lors d'une scène musicale quasi-hypnotique, Shizue tombe amoureuse d'un nouvel homme : un escroc mythomane se faisant passer pour un agent secret et en voulant à son argent. Le grand-père flaire l'arnaque et vient en aide à sa petite fille, mais la situation dégénère. Un accident à cause d'un talus mouillé et hop, voilà un mort de plus à enterrer discrètement.

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Dévoiler plus de l'intrigue gâcherait de la surprise. Il faut juste savoir qu'un final tout se terminera bien.

Je vais encore laisser la parole à Akatomy de Sancho-asia :


Citation :
Remake de The Quiet Family, film coréen de Kim Ji-Woon avec Choi Min Sik (Failan), Katakurike no Kofuku n'a pas à rougir. D'une part car le film est signé Miike, et le bonhomme est bien trop doué visuellement pour nous offrir un spectacle fade, et d'autre part car c'est une comédie musicale [...]. Ma vie ne sera plus jamais la même surtout depuis la déclaration d'Amour de Masao à sa femme.

Si vous vous demandez encore pourquoi Katakurike no Kofuku est un chef-d'oeuvre, laissez-moi vous rappelez quelques petites choses. De l'animation, de la musique [...] de l'humour, des sentiments purs et vrais, une famille unie, il ne faut rien de plus... ah si Miike !





-Edité le: Samedi 24 juin 2006 à 18:44 par koko-
Le cinéphile déviant

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La Mort en ligne

Film Japonnais de Takashi Miike sortit en 2003.
Avec FUKIICHI Kazue, SHIBASAKI Kou et TSUTSUMI Shinichi.

Takashi Miike s'est essayé à beaucoup de genres. En 2003, alors que le succès de Ringu a entraîné le cinéma japonnais dans une déferlantes d'histoires de fantômes plus ou moins réussis, notre réalisateur tourne un de ses premiers films commerciaux. La Mort en ligne est un descendant direct du chef d'oeuvre d'Hideo Nakata. C'est un film de fantôme japonais respectant à la lettre les recettes des romans de Kôji Suzuki : tradition, petite fille morte dans un situation obscure et nouvelle technologie comme vecteur de propagation d'une malédiction "à l'ancienne".

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Le début du film est une lesson de savoir faire : une scène d'ouverture terrifiante et pourtant académique au possible. Des filles s'échangent leur numéros de portables dans un restaurant, deux d'entres elles s'éclipsent pour aller aux toilettes, là un téléphone portable sonne - une petite musique enfantine aux échos inquiétants, c'est celui de la première victime de la malédiction...

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Mais Takashi Miike ne peut rien faire comme tout le monde, même quand son sujet est bateau. Très vite le mode de diffusion de la malédiction est cernée - chaque victime est choisie dans la liste des contacts de la précédente et reçoit un appel la prévenant de sa mort prochaine - mais les médias s'enparent de l'affaire. La jeune fille maudite se voit donc invitée par des journaliste incrédules sur un plateau télévisée à l'heure précise de sa mort. Alors que d'habitude les victimes meurent seuls dans un coin sombre le décès est ici diffusée en direct à travers tout le Japon, ajoutant la cruauté et le voyeurisme humain à l'horreur de la malédiction. Changement d'échelle donc, mais quand on meurt on est toujours seul...

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C'est seulement à partir de là que le film deviens imprévisible, accumulant les retournements de situations, les scènes éprouvantes et égrainant avec habileté a la fois les recettes du genre mais aussi les procédés narratifs propres à Miike (fascination pour la mort et la cruauté au sein de la cellule familiale, rêves-flash-back contenant des éléments fictifs, sadisme des protagonistes).

Au final un film abordable, efficace, moins personnel que le reste de la filmo de Miike mais ayant le mérite d'avoir été diffusé en salles en France.



-Edité le: Dimanche 2 juillet 2006 à 15:12 par koko-
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Blues Harp

Un film de Takashi Miike, sur un scénario de Toshihiko Matsuo & Toshiyuki Morioka, avec Hiroyuki Ikeuchi, Daisuke Iijima, Akira Ishige et Atsushi Okuno.

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Blues Harp est classé dans les Miike gentils, à coté de The Bird people in China, Andromedia et Zebraman. Certainement perce que pour un film de yakuzas la sympathie des personnages est assez exceptionnelle. Mais il faut savoir dès le départ que l'espace de quelques scènes on reconnaît bien le Miike des Dead or Alive. Les gens peuvent être gentils, le monde ne l'est pas toujours.

Je commences par un petit résumé de l'histoire, écrit par Akatomy de Sancho-asia.

Citation :
Chuji Yonashiro est originaire d'Okinawa. Un père décédé au Vietnam - c'est ce qu'on dit aux enfants dont le paternel s'est enfui, et une mère prostituée, étonnée de voir son fils traîner près d'elle quand il devrait être à l'école et ce même en période de vacances scolaires. A dix ans, Chuji abandonné devient orphelin.
Aujourd'hui à Kanagawa, l'enfant a grandi est cherche son chemin et son père. Ce dernier, il pense l'avoir trouvé en la personne d'un SDF sympathique, qui se défend des affirmations du jeune homme. Le premier, Chuji le choisira inconsciemment le soir d'une double rencontre. Celle de Tokiko d'abord, cliente du café-concert dans lequel il travaille, à qui il vient en aide en mettant KO une rémanence de la présence américaine au Japon. Celle de Kenji Shindo ensuite, yakuza rebelle du clan Hanamura, blessé et en fuite, qu'il protège instinctivement de la colère des hommes du clan Okada pour lesquels notre héros écoule de la poudre de temps à autre.
Chuji ce soir-là, laisse entrer Tokiko et Kenji, chez lui et dans sa vie. La demoiselle soigne le yakuza, Chuji le dissimule plusieurs jours. Puis Kenji s'en retourne à ses plans de pouvoir, et Chuji rencontre à nouveau Tokiko par hasard et se rapproche d'elle - à moins que ce soit l'inverse. Toujours est-il que c'est elle qui pousse Yuya, chanteur du groupe "officiel" du bar de Chuji, à l'inviter à faire ce qu'il fait de mieux, sur scène : laisser libre cours à sa passion pour l'harmonica.



En fait ce n'est que le départ de l'histoire donc le centre et la manière dont Chuji change la vie des gens simplement par sa générosité naturelle et sa bonté. Sur ce thème, résolument optimiste, Miike, qui encore une fois prouve sa foi dans la bienveillance humaine, brode une histoire mêlant sombres complots de yakuzas, amour trahisons et sacrifices. Plus sobre qu'à son habitude il ne présente à son spectateur que peu de scènes d'action, et quand elles débarquent c'est toujours au moment le plus inattendu. Elle sont systématiquement viscérales et sobres, sommaires et percutantes... Simplement la réalité rattrape bien vite l'optimisme ambiant et tout dérape, offrant encore une fois un final tragique et émouvant, plus délicat qu'à l'accoutumé mais non moins poignant.

Graphiquement on est loin de la perfection des dernières production du réalisateur. Blues Harp n'est pas particulièrement ambitieux et surprend par la manière dont tout est présenté sans moyen mais sans manque, dans une sincérité et une simplicité quasi documentaliste. Alors bien entendu il n'y a pas la grosse dose de subversivité que demande certains faux fans de Miike, mais ce film ne fait absolument pas tache dans sa filmographie et est considéré par certains, dont moi, comme une de ses oeuvres les plus représentatives. Miike ne se résumes pas à Audition et à Ichi the Killer...



-Edité le: Samedi 1er juillet 2006 à 12:19 par koko-
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Concernant La Mort en Ligne au Japon ils on déjà sortit La Mort en ligne 2 et La Mort en Ligne: The Final Chapter, soit déjà trois volets! A la base ce film c'est une oeuvre de commande de la télévison japonaise mais Miike a réussit à donner une note personnelle à ce film. Gros carton au box-office japonais!

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Citation de Yurieong :
Concernant La Mort en Ligne au Japon ils on déjà sortit La Mort en ligne 2 et La Mort en Ligne: The Final Chapter, soit déjà trois volets! A la base ce film c'est une oeuvre de commande de la télévison japonaise mais Miike a réussit à donner une note personnelle à ce film. Gros carton au box-office japonais!


J'ai vu le second volet, Chakushin ari 2 pour citer son titre en VO (des sous-titre en français circulent sur le net). D'habitude je suis fan de ce genre de cinéma, j'entend par là les dizaines de clones de Ringu, mais là j'ai été extrêmement déçus. Ce n'est plus Miike aux commandes mais un certain Renpei Tsukamoto qui n'avais guère réalisé que des séries TV avant et ça se voit. C'est juste un clone raté de son maître...

En revanche j'ignorais l'existence d'un troisième volet. Impossible de le trouver sur IMDB... J'imagine qu'il est introuvable en DVD pour l'instant. Si tu avais des références à me donner (genre le titre en vo, ou le nom du réalisateur, ou un lien internet), ça me ferais très plaisir. Parce qu'un second épisode peut être foiré sans pour autant que le troisième soit mauvais...


-Edité le: Dimanche 2 juillet 2006 à 15:13 par koko-
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Le troisième opus s'appelle en fait: Chakushin Ari Final et Il est réalisé par Asou Manabu.

Site web officiel: http://www.chakuari.jp/web/

Sinon pour On Missed Call 2 tu sais où je peux le regarder?



-Edité le: Lundi 3 juillet 2006 à 11:37 par Yurieong-

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Merci beaucoup pour les informations.

Pour le 2 les sous-titres fr sont là :
http://www.calorifix.net/forums/viewtopic.php?t=8828
Le film peut être commandé en import DVD ici :
http://www.dvdasian.com/cgi-bin/dvdasian/19567.html?id=Lhnhcwwp
Sinon il y a aussi le P2P (moins légal mais plus simple, rapide et efficace).

A propos de téléphone j'ai bien aimé Phone de Byeong-ki Ahn. Il y a dedans l'actrice mineure la plus impressionnante que j'ai jamais vu. Bien que descendant direct de ringu aussi ce film n'a cependant rien à voir avec celui de Miike.

Le cinéphile déviant

Yurieong
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J'ai Phone en DVD et c'est vrai qu'il est fabuleux. Toutefois je n'aime pas trop la couleur, trop sombre et glauque par moment. Toutefois les jeux de luminosités sont superbes. Concerantt l'actrice mineure elle éclipse presque les adultes. Le film Phone a une identité propre je trouve aussi et aborde de nombreux thèmes intéressants: une épouse délaissée, un mari infidèle...

Et merci pour One Missed Call 2. En espérant que le trois soit meilleur alors.

EDIT Lorsque je télécharge le film il est en format WIN.rar et mon ordinateur ne sait pas le lire. Tu sais m'aider?


-Edité le: Lundi 3 juillet 2006 à 19:41 par Yurieong-

-Edité le: Lundi 3 juillet 2006 à 19:41 par Yurieong-

-Edité le: Lundi 3 juillet 2006 à 19:47 par Yurieong-

-Edité le: Mardi 4 juillet 2006 à 15:50 par Yurieong-

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Imprimer Permalien mardi 4 juillet 2006 à 11:37  
Messieurs,

En raison de la législation sur la protection de l'enfance, et ce forum étant accessible sans restrictions, il serait nécessaire de clarifier quelque-peu certains éléments, et d'apporter des précisions sur des formulations du type "les aventures des hommes adultes avec des mineures" de façon à ce que d'un point de vue extérieur, il ne puisse y avoir aucune ambiguïté et que rien ne puisse être interprété comme choquant par d'éventuels lecteurs.

Merci de votre attention.
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Imprimer Permalien mardi 4 juillet 2006 à 11:50  
Le lien c'est juste des sous-titres (c'est 1000 fois plus petit que le film). Il faut extraire les sous-titres (avec winrar) et après soit télécharger le film (je te conseille emule) soit acheter le DVD en suivant le lien indiqué ($19.95).
Télécharger le film prendra quelques jours avec emule car il est assez peu demandé...

Le DVD que je t'ai indiqué contient des sous-titres anglais. Le film que tu trouvera sur emule est en japonais sans sous-titres. Dans tout les cas tu peux utiliser les sous-titres que tu as téléchargé (a condition de lire le fichier sur PC ou mac).
Le cinéphile déviant

Yurieong
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Précision concernat Phone: il s'agit d'un homme marié qui tombe amoureux d'une étudiante d'environ 17 ans, soit mineure au regard de la législation sud-coréenne où la majorité est à 18 ans. Pas de pédophilie donc...

Merci des explications Koko. smiley sg23groig23g.gif

petrushka
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Post effacé par Emilia car la remarque qu'il contenait est clarifiée et n'a plus de raison d'être... Merci de votre compréhension!

Yoko Tsuno et Emilia.



-Edité le: Mardi 4 juillet 2006 à 17:30 par petrushka-

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Yurieong
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Imprimer Permalien mardi 4 juillet 2006 à 15:55  
J'ai modifié complètement le passage. Plus de confusion possible.

Quand aux autre hommes avec S je disais ça dans le sens ou le réalisateur incite à une réflexion sur cette situation en général, dans la vie courante ou cette pratique n'est pas toujours un cas unique. D'où le S un peu fautif.

Mais bon Phone n'est pas un film pédophile, ce n'est pas mon genre de divertissement!

Critique du film pour ce faire une idée:
http://www.sancho-asia.com/article.php3?id_article=163

-Edité le: Mardi 4 juillet 2006 à 15:55 par Yurieong-

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Edit : Viré car plus de raison d'être. Je posterais ici une autre critique d'un film de Miike en temps voulu (il m'en reste un paquet à écrire).


-Edité le: Mardi 4 juillet 2006 à 17:34 par koko-
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