Gaby
 Frontière de la vie

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samedi 19 janvier 2008 à 16:32 Bonheur! Où es-tu?
Si tu ne trouves pas le bonheur, C'est peut-être que tu le cherches ailleurs, Ailleurs que dans tes souliers... Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux, Mais toi, tu ne vis pas chez eux..., Tu oublies que chacun a ses tracas, Tu n'aimerais sûrement pas mieux son cas.
Comment peux-tu aimer la vie, Si ton coeur est plein d'envies? Si tu ne t'aimes pas, Si tu ne t'acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, C'est de rêver d'un bonheur trop grand, Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes, Ce sont les plus petites gouttes qui font les océans.
Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs, Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir, Cherchons le bonheur dans le présent, C'est là et là seulement qu'il nous attend.
Le bonheur ce n'est pas un objet, Que l'on peut trouver quelque part hors de nous. le bonheur ce n'est qu'un projet Qui part de nous et se réalise en nous.
Il n'existe pas de marchands de bonheur... Il n'existe pas de machine à bonheur... Il existe des gens qui croient au bonheur. Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si dans votre miroir votre figure vous déplaît, À quoi sert de briser le miroir...? Ce n'est pas lui qu'il faut casser! C'est vous qu'il faut changer. Cool! |
Petite Fleur
 Porte des Âmes


Nombre de posts: 821 Inscrit(e) le: 13 septembre 2007 |
mercredi 14 janvier 2009 à 16:50 Cette question "existentielle", et d'ailleurs tout le poème de Mei-Li, me rappellent la période "existentielle" que traversent les adolescents. (Ainsi que ceux qui, comme Sartre, ne peuvent s'en sortir ou ceux qui, comme Saint-Exupéry, ont choisi de garder un regard innocent.)
Il est des questions qu'il n'est pas très utile de poser comme "Pourquoi le monde existe t-il?". La question de Mei-Li
Citation :
Chacun se demande s'il a sa place sur terre me semble de cette classe. Nous sommes nés un peu pas mal par un concours de circonstances et savoir si j'ai ma place sur Terre est la même quesion pour un brin d'herbe, un éléphant et même pour une galaxie dans le ciel. La seule réponse claire à cette question me semble "J'y suis"...
Quant à Citation :
si, finalement, on a vraiment le choix ça c'est autre chose! Le côté "existentiel" de cette question se clarifie sitôt qu'on accepte que la réponse ne soit pas binaire. C'est à dire intermédiaire entre "le choix" et "aucun choix", entre "oui" et "non". Il est évident que le contexte de ma naissance et de ma vie limite les choix possibles. Moi, par exemple, je suis un blanc d'Amérique vivant au 21ième siècle : il m'est dès lors pour le moins difficile de vivre la vie d'un chevalier du Moyen-âge, d'un brigand sous les ordres de Raspoutine (le vrai, pas le chien) ou de mener la vie d'une noire africaine du Zimbabwe. Par contre je ne crois pas que la question importante soit là mais plutôt "Ai-je le choix d'être heureux ou non, et celui d'être utile ou non?". Et là, les possibilités sont telles que, dans la plupart des cas, la réponse est "oui". N'est-ce pas à moi qu'il incombe de choisir si je vais me laisser aller aux drogues ou non?, si je vais choisir de regarder la réalité ou de me bercer d'illusions?, si je vais choisir de "réussir dans la vie" ou de "réussir ma vie", ce qui est toute autre chose?, si je vais choisir des plaisirs passagers faciles mais parfois destructeurs ou opter pour un bonheur stable?. Là oui, définitivement, dans une large mesure, le choix est souvent à moi.
Bref, ici, la réponse est bien plus "pratique" et "terre à terre" qu'existentielle ou philo. 
Il y a des personnes qui pleurent en apprenant que les roses ont des épines. D'autres se réjouissent quand ils savent que les épines portent des roses |
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