Le Grand migrateur
Message pour l'Éternité
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jeudi 2 septembre 2004 à 15:02
Pour le combustible du poil, heu du poele, ca depant, il y a des models a gaz, au charbon, au fioul. A toi de voir!
Les souris apprecient generalement d'etre traitees avec douceur et delicatesse, pour savoir si elle vie encore, attrappe le fil (si elle est sans fil, dommage), et laisse la pendouiller. Si elle ne bouge plus, elle est morte!
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"Ceux qui y sont arrivés 2 fois" |  |
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Kaldorion
Message pour l'Éternité
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jeudi 2 septembre 2004 à 16:34
Voila, on m'obliges à faire dévier ce sujet : Mais c'est la faute de Hallberg, c'est lui qui a commencé à parler de Saints ici (un comble pour lui)
Saint Isidore de Séville
Saint Isidore de Séville (v.560-636) sera probablement retenu comme Saint Patron des internautes.
Ce Père de l'Église a produit un imposant ouvrage, les « Étymologies », sorte de classification des connaissances et première forme de ce que nous appelons aujourd'hui une base de données. L'ouvrage, qui contenait des informations sur les arts libéraux, les sciences morales, les sciences naturelles ou encore l'agriculture, a eu une profonde influence sur la culture médiévale en Europe occidentale.
On avait pensé avant lui à Saint Nicolas (Saint patron des navigateurs) et Saint Francois de Salles, Saint Patron des Journalistes.
Bon, comme j'ai trouvé une très bonne bio succinte, je fais copier coller ici. ce n'est pas le résultat de mon travail personnel.
Isidore est né à Carthagène (Murcie) en Espagne vers 560, est mort à Séville (Andalousie) le 4 avril 636, à l'âge de76 ans.
Son père Severianus dut fuir Carthagène devant les Wisigoths ariens qui persécutaient les catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront tous des saints : Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore.
A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère aîné, Léandre, devenu évêque de Séville, l’élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque de ce frère évêque.
Pourtant, dans sa jeunesse, Isidore ne fut pas un enfant prodige, loin de là. Rien, malgré les corrections, ne lui entrait dans la tête... jusqu'au jour où, s'étant sauvé dans la campagne pour éviter le fouet, il remarqua, sur la margelle d'un puits, des sillons creusés dans la pierre. On lui expliqua que c'était l'effet du frottement de la corde. Il en conclut que des efforts acharnés entameraient la dureté de son cerveau. Il s'acharna donc et cela lui réussit puisqu’il devint une sorte d'encyclopédiste pour son époque.
En 599, à la mort de son frère Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il préside des conciles et achève la conversion des Goths au catholicisme.
Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Il s'inquiète notamment pour les richesses de la culture classique qu'il sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont là des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Ecritures. Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu est les "Etymologies", une monumentale encyclopédie en 20 volumes, qui avait la prétention de contenir tout le savoir du monde et qui transmettra aux générations suivantes l’essentiel de la culture antique.
Or la technique qu'il utilisa pour organiser la présentation de ce savoir universel se rapproche de la technique des bases de données informatiques. C’est cette raison, parmi d'autres, qui permet de l’associer au monde des Internautes et des Informaticiens en général.
Son oeuvre fut immense et d'une variété prodigieuse : astronomie, géographie, exégèse, théologie, sémantique, science, littérature, histoire religieuse, histoire profane, peinture des mœurs contemporaines, rien n'y manque de ce qu'on croyait savoir à cette époque.
Ainsi, son « Livre de l'origine des choses » est une encyclopédie qui fut partout utilisée jusqu'à la Renaissance. Mais actuellement elle est aussi intéressante et périmée que le seront très probablement, au prochain millénaire, nos fabuleux dictionnaires d'aujourd'hui.
Son « Histoire des Goths » est au contraire toujours utile, vu que, sans elle, nous ne saurions quasiment rien des Goths ni des Vandales.
Isidore occupa durant une quarantaine d'années le siège épiscopal de Séville.
Son influence sur les destinées de l'Église d'Espagne fut capitale, notamment de par les grands collèges bien équipés qu'il fonda, par les synodes qu'il convoqua et par le crédit dont il jouissait dans les conseils royaux.
Il mourut, le 4 avril 636, dans sa cathédrale, étendu sur la cendre, tout en continuant de parler à l'assistance. Plus tard, l’Eglise le canonisa et, en 1722, le nomma « Docteur de l’Eglise » et la date de sa mort fut conservée pour sa fête qui est donc célébrée le 4 avril de chaque année.
Note : A ce jour, la nomination de Saint Isidore de Séville n'est pas encore officielle, mais on s’attend quand même à ce qu’elle soit prononcée dans un délai plus ou moins proche.
Donc rappelons nous bien sa fête, le 4 avril, probablement bientot fête des internautes.
Voila, je pense avoir répondu.
La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.
l'art est un aliment pour la piété du pauvre peuple. Détruisez l'art, déformez le goût d'un peuple, et vous lui oterez sa piété.  |
Kaldorion
Message pour l'Éternité
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jeudi 2 septembre 2004 à 17:51
Pnumekin a écrit : mais ce n'est qu'une partie d'Internet. Ce réseau a bien plus de fonctionalités que le simple accès à des bases de données. Déjà il y a la messagerie, mais aussi les achats en ligne, et maintenant le téléphone, la radio, la télévision, la télésurveillance, et sans compter toutes les applications professionelles diverses de communication...
ah, tu as tout à fait raison, mais on peut difficilement trouver un saint qui ait touché à tous ces domaines à la fois...alors on se contente d'un encyclopédiste.
Mais par ailleurs, rien n'empèche de prier pour le Saint Patron des journalistes quand on regarde la télé par ADSL ou d'autres saints pour leurs domaines respectifs.
Donc ce n'est pas un problème.
Et puis comme il y a la communion des saints, je présumes qu'ils communiquent très bien entre eux...donc notre encyclopédiste, grace à sa connaissance des bases de donnés sait automatiquement à quel autre Saint demander pour résoudre un problème quelconque, ce qui en faisait vraiment le Saint idéal ! 
La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.
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