anonyme
Matin du Monde
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mardi 14 janvier 2003 à 21:58
Bonjour à tous,
Bien que j'ai 39 berges, j'ai redécouvert Yoko depuis 3 ans et je me suis serré la ceinture pour en acheter toute la collection depuis ! Le souvenir que j'avais alors d'elle auparavant était plutôt nébuleux... "Les trois soleils de Vinéa" et quelques moments touchants, comme lorsque Khâny retrouve ses parents. Je crois que c'est ce qui marque le plus un gosse : les émotions, beaucoup plus pour moi à l'époque que l'aspect SF ou le système de propulsion des engins interplanétaires ! C'est là, je crois, l'un des points forts de Roger Leloup.
Aujourd'hui, avec le recul, j'ai découvert d'autres attraits dans cette série. Mais on entend volontiers dire ici et là (et sur Internet surtout) que Yoko est maintenant ringarde, que c'est une série "nunuche" pour les mômes, et surtout que dans les derniers albums, Leloup a perdu de son talent. Je reconnais que je préfère les premiers albums, mais il y a quelque chose d'injuste dans cette accusation... Ainsi, certains prétendent que Leloup est le genre d'artiste qui n'évolue jamais. Seulement, quant il le fait (et il l'a fait dans les derniers albums), d'autres lui repprochent cette évolution. Faudrait savoir ! Je pense à la suite de "Blake et Mortimer" par Van Hamme et Ted Benoît : ils s'efforcent (à quelques nuances près) de faire du Jacobs jusqu'à l'orthodoxie la plus stricte... mais leurs livres s'arrachent quand même comme des petits pains ! (y compris par moi, je le reconnais, car j'aime aussi cette série). Alors pourquoi repprocher à Van Hamme de faire encore et toujours du Jacobs stricto sensu et repprocher dans le même temps à Leloup de ne pas avoir évolué ?
Je trouve au contraire que la série a évolué, et peut être pas forcément dans le bon sens, d'ailleurs, mais ce forum pourrait être là pour en discuter... Néanmoins, j'ai le net sentiment que ceux qui l'accusent d'être "ringarde" sont souvent des jeunes qui ont apprécié à 12 ans, et qui croivent ensuite (quant ils ont deux ans de plus) que parce qu'on n'y parle pas de sexe, qu'on n'y voit pas du sang ou de la bidoche, qu'on n'y dit pas "Niques ta mère !" que Yoko ne peut plus être pour les adultes. C'est "vieille France", c'est la BD à grand-papa... c'est du Hergé, quoi ! (certains utilisent ce terme comme une insulte aujourd'hui... si, si !).
Pour moi, une BD humaniste, aux dessins pointilleux, aux scénarios le plus souvent élaborés, avec des personnages attachants, reste une référence pour tout âge. Le débat "BD pour jeunes contre BD pour adultes" est un faux débat (souvent émanant de faux adultes qui croivent avoir grandi).
Je lance cet appel à ceux qui continuent à aimer Yoko envers et malgré tout. On peut critiquer certains aspects de la série (et je ne m'en priverai pas si une discussion pouvait naître de cet appel), rien n'est parfait, et je ne suis pas un "inconditionnel de Yoko". Mais je trouve que jusqu'à maintenant, les espaces de discussion sur elle sont trop rares pour qu'on se refuse le plaisir de parler ensemble d'une héroïne qui nous a plu (et qui moi, me plait toujours). Avis aux amateurs.
Ringarde, Yoko ? Si la qualité est là, où est le problème ?
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anonyme
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jeudi 16 janvier 2003 à 12:01
bonjour nevermore,
je crois que l'on se connais deja et je voulais reagir a tes reflections. personnelement, ca fait plus de 25 ans que je lis yoko (je suis tombe dedans a la sortie de "message pour l'eternite"et je ne m'en lasse toujours pas.
lorsque l'on parle d'evolution sur une serie, il faut voir plusieurs aspect : le dessin, les personnages (heros ou secondaire)et le scenario. pour ce qui est des personnages, je trouve qu'ils ont evolues, car au fils des episodes, on decouvre le caractere et aussi le passe de yoko ; pol et vic etant des "faire valoir", on en apprend que tres peu sur eux ; je trouve que sur cet aspect, leloup fouille bien ses personnages et les cree attachants ; on aimerais avoir des amis comme eux !
le dessin ? reliser les premiers albums et osez me dire que le dessin n'a pas evolue en finesse, en beaute et en poesie !!!
les scenarios prennent une tendance esoterique qui n'est pas pour me deplaire.
en tout cas, je trouve que dans le monde de la Bande dessinnee, yoko est un petit monde a part, qu'on ne peux classifier dans un style particulier (ni SF, ni enfant, ni adulte,...)mais qu'en tous cas, elle reussi toujours a nous faire rever.
alors en parlant d'evolution, n'est ce pas plutot le lecteur qui a evolue ? car lorsque l'on voit la longevite de la serie, les petits enfants qui ont decouvert yoko a 10 ans en on maintenant 35 !!!
personnelement, j'ai aime les schtroumpfs lorsque j'etait enfant, alors que maintenant, ce sont mes enfants qui les lisent.... est ce un manque d'evolution de la part de peyo ? je ne pense pas. un auteur ecrit ce qu'il aime, et dans le cas de leloup, c'est surtout le public qui le suit et non l'inverse : c'est la l'apanage des "grands dessinateurs" de pouvoir faire apprecier a une grande quantite de personne (les chiffre des ventes sont la pour le prouver..)un monde qu'ils ont creer de toutes pieces.
alors, que ceux qui trouvent yoko "ringarde" ne le lise plus et laisse aux autres le soin de l'apprecier.
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anonyme
Matin du Monde
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vendredi 17 janvier 2003 à 20:16
Salut Vincent,
Oui, on se connait un peu déjà :-)) , on s'est déjà un peu parlé en dehors de ce forum, jouons carte sur table ! Mais parce que le but était de chercher juste à réunir toutes les personnes fascinées ou simplement intéressées par Yoko, alors "avis à tous ceux qui nous lisent ! on est ouvert à quiconque a quelque chose à dire sur le sujet". D'ailleurs on ne se connait pas de longue date : l'avantage de ce site est qu'il n'est pas ENCORE monopolisé par quelques "pères fondateurs" qui formeront une "famille" d'où l'on excluera tout nouvel intervenant (tare typique d'autres sites internet que je ne citerai pas - tare qui ne se réduit pas au monde de la BD car la tentation du tribalisme, du communautarisme et du sectarisme sont omniprésents dans tous les domaines internet). Toutes les opinions sur Yoko sont acceptables. Je posais cette question provoquante (Yoko : ringarde ?) pour susciter le débat, car un débat nécessite des avis contradictoires, voire une remise en cause de ses propres convictions (et pour Yoko, je suis prêt à me remettre en question pour peu qu'un contradicteur use d'arguments suffisamment persuasifs). Plutôt que ceux qui diront comme les Dupont et Dupond "je dirai même plus", je convie ceux qui n'aiment pas la série à s'exprimer ici (et là, Vincent, on n'est pas d'accord : ne rejetons pas ceux qui ont cessé d'aimer Yoko dans un "ghetto". Leurs raisons sont honorables, et leurs arguments parfois valables).
Ainsi, certains trouvent que l'"idéalisme" de Leloup finit par devenir lassant (Certaines personnes ont envie que la série corresponde plus à la réalité des adultes, à savoir la sexualité);
Une autre personne estime que Yoko est moins moderne dans les derniers albums car Leloup manque de documentation sur l'évolution technologique actuelle.
Dans ces deux cas, il y a matière à réflexion.
1) Yoko devrait elle être plus adulte ? Je reconnais que lorsqu'elle a adopté " Rosée du matin", je me suis dis "Mais enfin, pourquoi Leloup n'ose t'il pas donner une enfant à son héroïne sans passer par le mariage (ou le concubinage) ? Doit il être si "bégueule" ?
Mais il faut s'y faire, c'est un choix : d'ailleurs Leloup l'a concédé lui même, il ne veut pas "fiancer" Yoko à qui que ce soit, les lecteurs masculins en seraient jaloux ! Dans ces conditions, on peut mieux comprendre pourquoi, comme le disait une autre personne, Yoko reste une "vestale nippone".
2)S'agissant de la technologie, on peut se désintéresser de Yoko si l'on tient à tout prix à ce qu'elle soit "dans le vent". Pourquoi pas une histoire de clone, puisque c'est à l'ordre du jour avec les Raéliens ? Mais le problème est que la technologie n'est qu'un aspect de cette BD. L'aventure et l'aspect humain sont tout aussi importants pour la série. Et de ce point de vue, je ne pense pas qu'elle ait décliné à ce sujet. Et même pour la technologie, et sans en être un spécialiste, quand je repense à "Le trio de l'étrange" et au curieux mode de locomotion du propulseur qui évolue sur des "rails magnétiques", je ne vois pas en quoi il est dépassé (vous vous déplacez souvent, vous, sur des rails magnétiques ?)
Je pense qu'au fond, "Yoko Tsuno" (et Roger Leloup l'a voulu ainsi pour une part) est avant tout destinée à la jeunesse. Mais qu'est ce que la jeunesse et qu'est ce que l'âge adulte ? Adulte, c'est quant on n'a plus d'acnées et qu'on comprend les blagues grivoises ? Non, adulte, pour moi, c'est avoir conscience des réalités de la vie, mais avoir également sû garder une âme d'enfant. Car sans âme d'enfant, sans rêve d'enfant, l'adulte n'est qu'un boeuf qui mange, boit, dort, copule, bref, quelqu'un de très prosaïque et dénué de tout idéal, de toute imagination. "Yoko Tsuno" (ce n'est pas la seule BD dans ce domaine, bien sûr), s'adresse autant aux "jeunes" (attention : pour apprécier le principe de la propulsion par rail magnétique, il faut avoir quitté la crêche !) qu'aux adultes qui savent encore rêver. Et le rêve est indispensable à l'être humain.
Mais on peut rester critique sur la série. Oui, elle a des défauts... Je ne manquerai pas de les exposer dans l'avenir.
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anonyme
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dimanche 26 janvier 2003 à 16:02
Bonjour,
puisqu'un débat sur Yoko est lancé, je vais me faire une joie d'y participer !!!Yoko possède pour moi avant tout une immense qualité: elle peut être la meilleure amie de tous lecteur (ou de toute lectrice) qui le désir !!!
Qui pourrai se venter d'un tel trait de caractère ???
Et moi aussi je dirai, comme le disait si bien Saint-Exupéry que "toutes les grandes personnes ont étés un jours des enfants , mais peu s'en souviennent! "
Ceux qui trouvent Yoko dépassée ne sont-ils pas plutôt des gens blasés, ne sachant plus rêver et ayant totalement perdu cette âme d'enfant ? Ne devraient-ils pas plutôt se réjouir, qu'elle, au moins, a su rester elle même au fond, et n'a pas été pervertie par notre société ?
Yoko représente pour moi un modèle d'éthique et d'humanisme dont de nombreuses personnes devraient s'inspirer !
Si Roger Leloup à connaissance de ce site et de ce message, qui sait s'il nous dira pas justement ce que pense Yoko du clonage très prochainement ?Et ce n'ait qu'un sujet parmi d'autres qui sont encore à aborder dans ce secteur !!!
Personnellement, ce que je souhaite, c'est que Yoko évolue avec le temps comme tous, mais qu'elle demeure elle même surtout et qu'elle ne perde pas ses qualités humaines qui nous sont si chères !!!!
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anonyme
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mercredi 29 janvier 2003 à 20:06
Non, Alex, il n'y aura pas de clonage prévu... pas pour le prochain album en tout cas (voir le sujet : "Le tome 24 en préparation").
Je regrette que les mêmes personnes qui dénigrent la série ne viennent pas ici pour défendre leur point de vue. Alors pour le moment, enfonçons le clou...
J'avoue qu'il y a une chose qui m'ennuye un peu avec Leloup : sa série mérite de rester dans l'histoire de la BD, mais il est dommage qu'on ne le connaitra plus tard que pour elle. A part "Le pic des ténèbres", il n'a jamais voulu sortir de Yoko Tsuno. Avec son talent, je regrette qu'il n'ait pas au moins créé une série parralèle, histoire de se diversifier. Ceci dit, "Yoko Tsuno" en elle même est déjà diversifiée : dans les lieux (le Cosmos, l'Indonésie, la Chine, les Pays-Bas, l'Allemagne...) les thèmes (d'autres formes de vie biologiques, les robots dotés d'une conscience, la substitution d'un esprit par un autre...) sans parler de nouveaux personnages venant enrichir la série (parmi les principaux pour moi : Mieke et Rosée).
J'ai lu des gens se battre parce que Yoko n'utilisait pas de portables, ou que les voitures utilisées n'étaient plus du dernier cri ! Evidemment, on peut aussi faire remarquer que ses accoutrements vestimentaires restent inchangés... mais est ce l'essentiel même au niveau de l'évolution d'une série BD ? Le portable n'est qu'un gadget, et, comme la voiture ou les vêtements, correspond à une mode... Est il encore nécessaire de rappeler que rien ne se démode plus vite que la mode ? En 2050, Yoko semblera marquée par son époque et donc "dépassée" (ce que disent déjà beaucoup aujourd'hui...) mais Titeuf et autres héros porteurs de casquettes tournées à l'envers et de niké le seront tout autant ! En revanche, les divers thèmes SF abordés, l'aspect aventure, l'importance accordée à la sensibilité humaine resteront inchangés ! Les accusations portant sur le fait que Yoko n'est plus "dans le coup" à cause d'une histoire de portable sont assez misérables : pour reprendre une expression dont le nom de l'auteur m'échappe hélas, on dirait que ces détracteurs qui voudraient voir tant évoluer sur des détails sont victimes de ce que la personne appelait "une sorte de ringardise de la modernité" : en clair, à force de vouloir être dans le vent, on est soit même très conventionnel, très conservateur, et incapable de dépasser le stade temporel du présent où l'on se trouve.
Je voudrais continuer en citant une opinion qui me semble particulièrement contestable et qui me laisse songeur... Ne retenons ici que les deux passages qui nous intéressent vraiment pour savoir si Yoko est démodée ou non :
1) "Côté aventure, cela se résume souvent à « Yoko doit aller au bout de l’aventure mais beaucoup de personnes masquées, des malfrats cachés dans la nuit, l’agressent pour l’empêcher d’accomplir sa
mission ». C’est vite répétitif et parfois franchement ennuyeux."
J'aimerai bien savoir ce qu'est alors une histoire d'aventure sinon un héros entreprenant de réaliser une quète, de relever un défi, et qui triomphe en dépit de l'existence d'obstacles ? C'est "répétitif et franchement ennuyeux" ? Alors toutes les séries d'aventures connues à ce jour, en BD ou ailleurs sont donc toutes condamnées à nous faire bailler d'ennui ! La personne en question ne doit apparemment lire que des thèses...
2)"Les personnages sont assez factices, dans le genre « incolore-inodore » ont fait difficilement mieux
que Yoko, une espèce de Tintin vitaminé version féminine." :-((
Quand je vous disais dans un message précédant que "Tintin" est maintenant devenu une insulte ! Yoko, une aventurière humaniste, sensible, généreuse, compréhensive envers la faiblesse des autres, facilement émotive, toujours en quète d'amitiées, "factice et incolore" ? J'aimerai bien savoir alors ce qu'est un héros non factice : Sylvester Stallone ? Arnold Schwartzenegger ? Ou, pire encore, tous ces anti-héros d'aujourd'hui, cyniques, désabusés, déshumaninés ?
Il est vrai que pour beaucoup, les trains qui déraillent sont plus intéressants que ceux qui arrivent à l'heure... et les malveillants dans les polars nettement plus fascinants que le justicier. Mais pas pour moi.
Si, aux yeux de ses détracteurs, c'est ça "évoluer", je préfère que Leloup reste comme il est. Parce que j'ai le sentiment que pour eux, "évoluer", cela veut dire en fait "évoluer sur l'accessoire et régresser sur l'essentiel".
Ouf ! Fin de l'épitre ! :-))
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anonyme
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vendredi 25 juillet 2003 à 16:02
Bonjour.
Ouf, vous aviez de la matière à exprimer.
Je vais vous livrer mon point de vue : j'ai découvert Yoko Tsuno il y a près de 30 ans, lors de la parution de la Forge de Vulcain dans Spirou. Je ne l'ai jamais réellement quittée depuis, si ce n'est pour un an ou deux, et je relis régulièrement l'intégrale que je possède jalousement et que mes enfants commencent à apprécier, en même temps que des choses qui me semblent incongrues. J'ai grandi avec Yoko, j'ai vibré à toutes ses aventures.
Avec le recul, cependant, il faut admettre que tout n'y est pas égal. Certaines de ses aventures sont d'une inconsistance notoire. Mais j'ai beau essayer de me souvenir, lors des sorties, ce n'est pas le sentiment que j'éprouvais, et ce au fil du temps qui passe et de la maturité qui fait son oeuvre.
L'expression de Leloup est un peu surranée ("Mon coeur s'emplit de joie à l'idée de te revoir..."), ses détails visuels ou ses explications techniques, que ce soit pour expliquer un voyage intergalactique ou une structure de ruche, sont parfois un peu assommantes. Mais ils sont indispensables. Et il émane des aventures de Yoko une certaine poésie à laquelle je suis sensible, du fait de ma longue programmation culturelle à cet égard. Je me souviens avoir même renouvelé un abonnement à Spirou uniquement pour connaître la suite de la Proie et l'ombre. Je me laisse tout simplement bercer par les récits de Leloup. ca ne m'empèche pas d'avoir un regard critique sur son oeuvre, et ce dernier à son tour ne m'empêchera pas de me procurer les aventures suivantes (même si j'attends maintenant qu'elles sortent en album, et que je ne me précipite plus dessus dès leur sortie).
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anonyme
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mardi 2 septembre 2003 à 18:14
Yoko a évolué en tant que série, heureusement!
Le dessin, l'ambiance, tout change.
Je ne trouve pas ça plus ringard ni plus branché que Vampirella, Les Chroniques de la Lune Noire ou Kid Paddle.
Rester fidèle au style "école franco-belge" avec cases proprettes et bulles bien ordonnées n'est pas spécialement ringard. Et puis d'abord, c'est quoi être "ringard"?
Par rapport à quoi?
Yoko Tsuno et La Caste des méta-barons, c'est de la BD, mais faite dans deux voies différentes. Aujourd'hui, on peut se la jouer crayon et coloriage à l'ancienne aussi bien qu'en générant les couleurs et les décors à l'ordinateur. Et pour moi, le résultat dans les deux cas n'est pas branché ou ringard.
Quand aux thèmes abordés dans Yoko Tsuno, ils ne sont ni ringards ni modernes...je les trouve intemporels.
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