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mercredi 27 juillet 2005 à 15:11 Pour la première fois, ou tout au moins la première fois que j'arrive à m'en souvenir, j'ai rêvé de Yoko, et d'ailleurs, on ne s'est pas dit grand-chose, ça a été bref.
Comme souvent dans ces cas là, en grande, partie ça n'avait ni queue ni tête, mais le cadre était digne d'un film de science-fiction.
Pour tout dire, c'est un rêve où tout le monde était en tenue vinéenne, probablement sur Vinéa donc, mais de vinéens, il n'y en avait tant que ça. On en croisait, c'était tous des scientifiques, mais la majorité des gens appartenaient à la variété rose, celle que d'aucuns jugent plus agressive Nous étions dans une sorte de vaste complexe dans le flanc d'une montagne, dont une partie s'ouvrait sur l'extérieur par une immense baie vitrée. À l'intérieur, il y avait tout un tas de gens qui vaquaient à leurs occupations, et je me souviens surtout qu'il y avait... un restaurant (qui donnait sur la fameuse baie vitrée) - comment ça, goinfre? ça vous arrive jamais de rêver d'un restaurant?
Moi, je ne me souviens plus si j'étais exactement moi-même. J'ai le net souvenir qu'on m'appelait par un nom différent du mien, mais pas moyen de savoir lequel. Ceci-dit je pense que ma brève expérience de la scène et le fait de m'être remis au jeu de rôle il y a peu sont responsables du fait que je rêve très souvent que je suis une autre personne. Curieux, non?
Bref, dans cette histoire j'étais en compagnie d'une femme d'une quarantaine d'années qui était la patronne du complexe, et moi j'étais apparemment numéro deux du régime (pas comme chez Kroco Poco). Nous étions attablés au fameux restaurant quand nous apprenions qu'une sale bête s'introduisait dans la base et y causait tout un tas de sabotages. À ce moment-là, nous faisions fermer une sorte de blindage par dessus la baie vitrée, réflexe idiot si l'ennemi était à l'intérieur, mais bon, c'est un rêve. Ensuite nous apercevions Yoko, en contrebas, tenue vinéenne verte comme dans "les trois soleils", ma patronne me demandait qui c'était et s'il fallait l'aider (mais à quoi???), et je lui répondais que c'était une fille formidable, qu'elle avait résolu plein de mystères, et qu'il vallait mieux la laisser agir à sa guise.
Ma patronne et moi montions dans les étages du complexe (par l'ascenseur), interrogions des gens qui pour la plupart continuaient leurs occupations diverses et variées, nous arrivions tout en haut où se situait l'hopital, et nous retrouvions dans l'ascenseur avec des gens qui discutaient les vertus comparées des medecins vinéens et terriens. Nous constations aussi qu'il y avait des coupures de courant et nous demandions si Yoko s'en sortait mieux. Interrogeant un écran de surveillance, nous y voyions Yoko en train de s'activer (toujours pas moyen de vous dire à quoi). Revenus tout en bas, dans une partie du complexe qui ressemblait à une vaste grotte mal dégrossie, il y avait un mouvement de foule qui nous bousculait à la sortie de l'ascenseur, et dans la panique, je me retrouvais séparé de ma patronne que j'appelais à l'aide dans le transmetteur de pensée (car tout le long nous utilisons le transmetteur de pensée, et ça, c'était une sensation très agréable. Il suffisait de formuler mentalement une phrase pour que l'autre la reçoive).
Par la suite, ne me demandez pas comment, je me retrouvais en détresse dans une zone dépressurisée. Là, la liberté du rêve prend vraiment le dessus parce qu'en fait, je me voyais de l'extérieur (et pour autant, je ne me souviens pas qui j'étais dans cette histoire), m'écroulant au sol, et là, c'était Yoko, toujours en tenue vinéenne verte, qui, dans une scène ressemblant à celle où elle sauve Khany dans "le trio de l'étrange", venait me chercher et me trainait à l'abri... dans le restaurant. Oui, dans le restaurant, et vous allez pouvoir jaser au sujet de mes centres d'intérêt décadents, car en vérité j'ai certainement rêvé plus longtemps de ce restaurant que de Yoko. Et par ailleurs, ma patronne était, dans le rêve, une personne que je prenais véritablement pour modèle. Peut-être un amalgame de personnes que je connais en réalité, mon ancienne prof de musique, je dirais. Ajoutons qu'au physique, elle ressemblait un peu à Hégora, mais en version rose. Or je ne connais personne qui ressemble à Hégora, mais bon.
Donc, en vérité, Yoko, je n'ai rien eu l'occasion de lui dire, mais si celà se reproduit, je ne manquerai pas de lui passer le bonjour de votre part. Et ceci-dit, quelqu'un en rêvera peut-être avant moi, vu que la fréquence ne semble pas très élevée chez moi. Ce qui est drôle, c'est que ne lui ayant pas parlé, je n'ai pas eu besoin d'imaginer sa voix. En fait c'est probablement parce que n'en ayant aucune idée, puisqu'à la lecture je n'entends pas sa voix, automatiquement, le rêve a sauté ce détail.
Sur le coup des 7h30, c'est... une erreur de numéro de téléphone qui a mis fin à l'histoire.
Voilà, docteur, à votre diagnostic, dites-moi si je suis un grand malade (au sujet du restaurant, surtout). ![image](http://site.voila.fr/chez-titminou/images/chats/217.gif)
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+Hallberg
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vendredi 29 juillet 2005 à 16:10 Bah de toutes façons, cette histoire n'a ni queue ni tête. Ce que j'aimerais savoir, dans ce cas, c'est: qui j'étais. Parce que je sais pertinemment que je n'étais pas moi dans ce rêve, et que par ailleurs, je rêve souvent que je suis quelqu'un d'autre, même si globalement je conserve mon âge dans les rêves. Ainsi, et là Herr Doktor va s'en donner à coeur-joie du côté du désir refoulé de puissance et de célébrité, mais il m'est arrivé de rêver que j'étais Jules César, la reine Victoria et Louis XVI (en un seul morceau pour ce dernier). et là, ça devient très très grave, à moins que je ne sois promis à un avenir politique grandiose, mais ça n'en prend pas le chemin
P.S. salut les copains, c'est probablement mon dernier message avant que les messieurs en blanc ne viennent me chercher. Avant, je passe à la banque pour changer une valise de CHF. ![image](http://site.voila.fr/chez-titminou/images/chats/217.gif)
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lundi 8 août 2005 à 23:04 Et bien, Gobol et Hallberg, je vais vous faire une consultation commune puisque vous semblez souffrir des même maux.
D’abord notons que les deux entités psychologies en attente de traitements sont d’une intersection non vide en ce qui concerne la singularité polaire de la racine primitive de leur trauma morphique, et ce quel que soit le bout par lequel on déroule la projection quadratique de l’instant de vérité au quel puisse se rapporter la dogmatisation outrancière de chaque strate de leur être en tant que pour-soi minimaliste. Chaque être est, et chaque parcelle de cette essence est une existence étant ce qu’elle est tout comme n’étant pas ce qu’elle n’est pas, que l’être le soit ou pas. L’être projette, c’est la circonvolution événementielle de base, le point de départ de caque retour, la cause de cette schizophrénie que nous appelons la dualité forumienne, la variante la plus grave de cette psychopathie étant la forumite du yoko-tsunien.
Le traitement repose sur l’extrapolation introspective de l’essence même du débat, chose qui se produit visuellement au travers de phrases comme celles-ci dont j’ai perdu le fil et que je vais compéter comme je peux en choisissant des mots avec circonspection et des adjectifs avec panache. Mais cela ne change rien au fond du problème, car Gobol et Hallberg sont malades : ils rêvent de choses qui témoignent d’une imagination dépassant le cadre restreint de l’interprétation freudienne, et c’est mal.
Chaque chose en son temps. Maintenant que le diagnostique est établi vous devez venir me consulter régulièrement. Pensez bien que Louis XVI aussi rêvait qu’il était lui et qu’il en est mort. Même chose avec Jules César. Le cinéphile déviant |
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