Lucterios
 Spirale du Temps

Nombre de posts: 6827 Inscrit(e) le: 28 octobre 2003 |
jeudi 15 septembre 2005 à 19:55 Il y a comme une évocation du mythe faustien dans cet orgue dont les plans ont été fournis par le diable. Le malaise vient du fait que, même la musique, pourtant conçue pour Dieu, peut être utilisée par le démon. Karl n'a pas résisté. Il a utilisé l'orgue pour s'approprier la fortune de son oncle, quitte à torturer d'innocentes jeunes filles. Mais la morale est sauve et, finalement, "ces diableries n'ont pas leur place à côté de la légende de la Lorelei". Quoique, la Lorelei, c'était tout de même un genre de sirène qui charmait les bateliers par son chant, pour qu'ils fracassent leurs bateaux sur le rocher... Mais l'orgue magnifique reste dans tous les esprits, au point qu'Hallberg rêve d'y jouer des airs sinistres en faisant des plans pour dominer le monde ! Fortuna audaces juvat !
 |
+Hallberg
 Message pour l'Éternité


Nombre de posts: 10765 Inscrit(e) le: 16 novembre 2003 |
vendredi 23 mars 2007 à 13:05 Ben Hugo en plein romantisme "actif", ou Verne et Balzac, héritiers directs, ne se privent pas de poser de façon précise (voire maniaque pour les deux derniers) les élements descriptifs, des gens comme Mérimée ou Poe sont beaucoup plus sobres. Mais il me semble que la raison s'en trouve le plus souvent dans le type du propos. Par exemple, chez Verne, le fantastique s'avère le plus souvent ambigu et fataliste: chez lui, in fine le fantastique n'est pas extérieur à l'homme ni magique, il est inhérent à l'homme à qui la technique donnerait le moyen d'extérioriser et de matérialiser le fantasme - le mystère n'est donc qu'en l'homme et tout le reste peut se décrire sous l'apparence de l'exactitude.
Dans le naturalisme, je vois autre-chose que la stricte précision et l'observation. On a trop décrit, à mon avis, le naturalisme comme un réalisme, comme le mythe d'une vision "objective" d'une réalité géographique et ethnologique. Quand on lit attentivement Zola, le naturalisme est bel et bien un point de vue littéraire, et notamment, dans son regard sur le petit peuple, il est parfois difficile de distinguer la compassion du voyeurisme, tant l'écrivain semble parfois se complaire dans la peinture de l'attroce (attroce social et attroce psychologique). Du reste, le naturalisme de Zola est sous-tendu par une thèse anthropologique, celle de l'hérédité. La description sert donc à Zola à plaquer sur un cadre réaliste sa sensibilité particulière, quand elle sert à Verne à situer son fantastique désabusé et partiellement misanthrope.
Maintenant, le romantisme a partie liée avec le régionalisme et la forte affirmation de l'identité européenne au travers de la reconnaissance des identités culturelles régionales, et des ouvrages comme "L'Orgue du Diable" et "La proie et l'ombre" y participent clairement, à mon avis. Ce n'est qu'un exemple: ces deux ouvrages, et tant d'autres aussi, regorgent de résonnances avec la pensée et l'esthétique romantique. Fascination pour un moyen-âge de rêve ou de cauchemar saisi par l'intermédiaire des ruines, des châteaux et de leur architecture vécue comme chaotique (exaltation du gothique, contre le rationnalisme du clacissisme). Intérêt pour les légendes et le "folklore" (dans le sens de l'époque, c'est-à-dire non pas des trucs pour touristes, mais la culture régionale). Fascination pour l'univers nocturne et la célébration de la toute puissance de la nature, qui exprime mieux les sentiments de l'homme que l'homme ne pourrait le faire lui-même (l'orage, le vent...) mais peut aussi montrer sa force impitoyable. Affirmation de l'individualité (pour les héros je ne vous fais pas un dessin). Analyse psychologique souvent pessimiste du mal et fascination pour les "méchants" qui deviennent des personnages flamboyants et lyriques, dont la haine est une sorte d'ennivrement. C'est discret dans Yoko, mais instinctivement, il me semble que les barbes noires et pointues d'un Karl ou d'un Karpan feront facilement penser le lecteur à une conscience iconographique très typique.
Pour moi, mais c'est peut-être une illusion rétrospective, la naissance de Yoko dans les années 1970 est pratiquement un acte de résistance (consciente ou non, voulue ou non, là n'est pas la question). Comme "La frontière de la vie" le fait de façon factuelle, Yoko prône souvent la réconciliation, et notamment la réconciliation avec notre passé. Stylistiquement, je pense qu'elle m'apporte ce qu'on cherche si souvent en vain, la réconciliation entre le présent et le passé esthétique, et notamment, se guérir de façon respectueuse du traumatisme post 1945 en art, retrouver tout doucement le chemin d'une nouvelle acceptation de la beauté et de la sensibilité, contre des décennies de blocage, de cynisme forcé. 
Opération Sisyphe Avec la participation des ascenseurs Schindler |
Lucterios
 Spirale du Temps


Nombre de posts: 6827 Inscrit(e) le: 28 octobre 2003 |
vendredi 23 mars 2007 à 15:27 William Blake, auteur britannique pré-romantique définissait le mal comme l'énergie et le bien comme ce qui se soumettait à la raison. Dans cette optique, le mal est actif et le bien passif. Dans une histoire d'aventure, on a nécessairement besoin d'un méchant, qui perturbe l'ordonnance apparemment immuable du paysage qui servit de cadre à la légende de la Lorelei. L'ouverture de l'album est, à cet égard, très impressionnante. La scène se déroule de nuit. On découvre un château, construit autrefois pour surveiller le trafic sur le Rhin, en partie ruiné. L'orage menace. en contrebas, le Rhin, faussement tranquille, serpente entre les rochers, dont la fameuse Lorelei, qui a dû faire naufrager plus d'un nautonnier depuis l'Antiquité. La force dans la description graphique des paysages est réellement puissante. Elle n'a que très peu d'équivalents en bande dessinée. Cela aussi fait partie du romantisme : démesure et exaltation des forces de la nature, il est inutile de le souligner.
Edité Vendredi 23 mars 2007 :15:27 par Lucterios Fortuna audaces juvat !
|
+Hallberg
 Message pour l'Éternité


Nombre de posts: 10765 Inscrit(e) le: 16 novembre 2003 |
vendredi 23 mars 2007 à 19:01 Je ne cherche pas du tout "l'inspiration qu'a eue l'auteur", j'essaie d'utiliser les outils que la critique d'art nous fournit, étant entendu que cette dernière ne sert pas à dire "une vérité sur l'auteur" (puisque l'auteur est le seul détenteur de la véritable information), et qu'elle n'est pas non plus (contrairement à ce que l'on prétend) forcément une évaluation. Je crois qu'elle est plutôt la tentative d'un dialogue sur l'art qui permet dans une certaine mesure de transcrire l'indiscible, à savoir, ce qui nous touche dans une oeuvre, afin que nous puissions en parler et donc afin que la contemplation esthétique ne soit pas une solitude infinie.
Sur ce point, la référence à l'histoire de l'art, l'iconographie et la comparaison me semblent des outils aussi performants que l'analyse (grammaticale, linguistique, syntaxique).
De plus, je ne m'inscris pas du tout dans le courant de pensée qui voudrait que l'oeuvre d'art surgit dans une sorte de spontanéïté vierge de tout environnement culturel. Si l'envie de dessiner vous prend à la vision d'un orage sur la vallée du Rhin, vous avez consciemment ou non un bagage culturel qui déclanche en vous un jeu de références (encore une fois, consciemment ou non, et selon des modalités différentes selon votre passé, votre expérience, votre goût et votre niveau d'émotivité, certes, mais références quand-même, volontaires ou involontaires). À plus forte raison, s'il vous prend l'envie apparemment "autonome" d'utiliser l'orage sur le Rhin comme élément d'une narration, il me semble difficile de nier le degré d'acquis culturel qu'il y a dedans. Dessiner est culturel, de toutes façons, l'outil, le style, tout se construit par références assimilées/dépassées/repoussées dans l'art européen. Il me semble clairement, donc, que ton propos, Paul, reviendrait à paralyser l'acte critique et donc à faire retomber l'ampleur du débat à son degré zéro. Je suis parfaitement d'accord pour dire que le sentiment et l'émotion, à leur base, sont indiscibles et irréductibles à des classifications; mais la mise en forme qu'opère l'art (ou qu'on opère par l'art), si on se met à refuser de la saisir par le langage (or la critique se propose, naturellement dans une éternelle imperfection, de mettre l'esthétique en langage), autant ne pas parler d'art entre nous...
Et si ça se trouve, je dis de grosses sottises, mais j'assume... 
Opération Sisyphe Avec la participation des ascenseurs Schindler |
Paul
 Dragon de Hong Kong


Nombre de posts: 258 Inscrit(e) le: 18 septembre 2006 |
vendredi 23 mars 2007 à 22:42 Citation de Hallberg :
....Il me semble clairement, donc, que ton propos, Paul, reviendrait à paralyser l'acte critique et donc à faire retomber l'ampleur du débat à son degré zéro. Je suis parfaitement d'accord pour dire que le sentiment et l'émotion, à leur base, sont indiscibles et irréductibles à des classifications; mais la mise en forme qu'opère l'art (ou qu'on opère par l'art), si on se met à refuser de la saisir par le langage (or la critique se propose, naturellement dans une éternelle imperfection, de mettre l'esthétique en langage), autant ne pas parler d'art entre nous...
Et si ça se trouve, je dis de grosses sottises, mais j'assume...
Rassures toi tout ce que tu décris se tient très bien. Sauf l'interprétation première de mon post! C'est peut-être écrit un peu à chaud, mais souvent quand je lis des critiques d'art, j'ai l'impression que l'on oublie un peu l'artiste. D'où ce rappel sur l'inspiration première d'une oeuvre, qui n'appartient qu'à l'artiste. Mais je suis d'accord qu'une création ne jaillit pas d'un grand vide cosmique et qu'elle se fait au sein d'une société, d'une culture. Ne serait-ce qu'en réaction à celle-ci. D'où l'intérêt qu'il y a à pouvoir la décrire. Après c'est une question de language... Je n'ai pas eu de formations sur la critique ou l'histoire de l'art (grosse lacune de l'éducation française) Ce qui me viens en premier quand on me parle de romantisme c'est d'avoir souffert mille morts à la vision des "Sissi" et autres films si "romantiques". (dans la famille chacun décidait à tour de role du film du samedi soir - c'était à l'époque où l'on regardait encore la TV en famille) Après, je me souviens d'avoir lu le terme ailleurs et qu'il y a un rapport avec l'histoire de l'art...et que dans ce contexte il a une toute autre force.
Autre élément de confusion, je venai de relire l'interview de Jean LETURGIE (1980) avec Roger Leloup, dans laquelle il parle de "fantastique"... http://yoko.tsuno3.free.fr/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=39 Il n'est pas facile d'avoir un language commun. Le sens des mots est lui aussi lié à une culture (technique), à une société, à l'époque. Sinon j'encourage fortement la présence de l'art sur ce forum.
Citation de Roger Leloup :
...Cela varie. Pour "L'orgue du Diable", je me suis rendu sur place avec une idée de scénario bien précise. J'ai visité une église fantastique avec un orgue, et ayant lu auparavant des articles sur les infrasons, j'ai eu l'idée de "L'orgue du diable". D'une histoire au départ classique, j'ai fait un récit fantastique. Toujours dans la perspective de cette histoire, je suis allé à Rottenburg où le dénouement devait se situer. J'ai changé la fin et j'ai gardé Rottenburg en réserve. ... Vos histoires fantastiques viennent-elles de vos lectures ?J'ai un faible pour Jean Ray, Edgar Poe... "La cité de l'indicible peur" de Jean Ray me fascine. J'essaye toujours de faire la part entre le réel et l'irréel. A l'heure actuelle, on a besoin de fantastique pour rêver. Toutes les terres ont été explorées, l'Amazonie n'a plus de secret, la lune commence à être galvaudée, et il est normal que les lecteurs se tournent vers la littérature fantastique... Acquiers la paix de l'âme et des milliers autour de toi trouverons le salut. S. de Sarov Mes dernières lectures sur le site:
Le romantisme de L'Orgue du Diable. Dessin Présentation
|
+Hallberg
 Message pour l'Éternité


Nombre de posts: 10765 Inscrit(e) le: 16 novembre 2003 |
vendredi 23 mars 2007 à 23:11 ça retombe sur ses pattes. Le fantastique est dans son acception actuelle l'une des plus essentielles émanations du romantisme. Verne est un rejeton relativement tardif du romantisme, et son fantastique est proche de celui que développe Roger Leloup à plusieurs reprises: le mystère nait de l'homme, notamment au travers de ses créations et ses inventions. Le fantastique serait en l'homme. D'autres fois, le fantastique est hors de lui même s'il s'insinue dans sa vie, dans un dialogue entre l'homme et l'inconnu, plus proche de Poe et de Scott cette fois. Roger Leloup opère parfois une synthèse des plus brillantes ("La spirale du temps"). Je crois qu'il n'y aurait pas de fantastique sous sa forme actuelle sans le romantisme, ce serait une aberration. Le fantastique n'apparait que parce que l'individu et la primauté du sentiment surviennent dans l'histoire de la pensée. Après, l'appellation de "fantastique" appliquée à des oeuvres antérieures relève tout simplement de l'accroissement du vocabulaire critique, parce que naturellement, le rêve existe bien avant - mais c'est le romantisme qui le théorise dans ses relations avec l'art.
Une certaine éthique de la critique se doit d'oublier partiellement l'auteur, non pas en négligeant la connaissance de son époque et de son environnement matériel et intellectuel (ce qui conduit notamment à l'erreur méthodologique grave, l'illusion rétrospective), mais en admettant que ce qui est dans la tête de l'auteur ne devrait pas se déduire, et qu'il n'est connu que par ce que l'auteur dit. C'est là l'erreur, à mon sens, de l'approche psychanalytique de l'art, qui, non contente de nier partiellement l'autonomie de l'art et de le systématiser, revient surtout à prétendre entrer dans l'intimité de l'auteur.
La confusion consistant à entendre "niaiserie" ou, sans jugement porté cette fois, "histoire à l'eau de rose" quand on parle de romantisme est une des imbécilités les plus répandues dans la société actuelle. Ceci-dit, j'estime que cette distinction n'a pas à être expliquée par prudence dans ce forum, où je crois que nous pouvons nous permettre un peu plus d'ambition que ça. Si nous nous mettons à avoir besoin aujourd'hui de faire cette distinction, c'est que nous ne sommes pas bien malins... 
Opération Sisyphe Avec la participation des ascenseurs Schindler |
+Hallberg
 Message pour l'Éternité


Nombre de posts: 10765 Inscrit(e) le: 16 novembre 2003 |
vendredi 23 mars 2007 à 23:58 Dites donc, il y a un truc que je serais bien content de connaître un jour, c'est comment on en est arrivé à cette signification bâtarde du terme "romantisme". À mon avis ça doit être un truc sordide comme sait en fabriquer la toute puissante "sagesse populaire", celle qui croit qu'une belle campagne avec des champs de blé et de colza, ou la forêt landaise, c'est "la nature". Parce que bon, aujourd'hui, si vous voulez que votre voisin vous dise que vous êtes romantique, vous avez intérêt à lui parler de clichés et d'amourettes, plutôt que de lui parler d'aller observer la puissance de Jupiter à l'oeuvre à Chamonix. Je me demande si ça vient pas de Goethe et de sa Frédérique ou de sa Charlotte, mais alors c'est vraiment que le pékin moyen s'intéresse surtout à l'arbre qui cache la forêt...
Edité Vendredi 23 mars 2007 :23:43 par Hallberg --- Pour reviendre à nos bleus moutons (ce sont des moutons vinéens), Pearl vient de me restituer mon exemplaire de l'Astrologue avec la postface (dommage que cette édition soit apparemment épuisée et que les derniers tirages ne l'ont pas), je le relis, et je trouve l'affirmation que les décors ramènent l'homme à sa mesure. C'est-à-dire, dans ce cas, une mesure fort modeste face aux élements, face à leur puissance, qu'elle soit déchaînée par les cieux ou les hommes. On aurait tort de dire que le décor (au sens le plus large du terme) ne fait "que" mettre l'ambiance, tant cette ambiance est tout. Ici le lecteur se trouve face à l'un de ces cas où s'arrête le pouvoir des mots, où quand on les utilise, ils ne sont que des passeurs du ressenti. Devant la majesté, faite tantôt de violence, tantôt de sérenité, de notre environnement, l'homme romantique est dans une sorte de contemplation active, parce qu'il ressent.
Il y a quelque-chose que je trouve absolument extraordinaire, c'est cette impression que me donne Le Septième code. Avec sa construction en arche, du jour au jour, en passant par toutes les heures de la nuit (du reste, graphiquement, c'est à mon avis l'album où la couleur "parle" le plus), et avec ses images initiale et finale au dessus de l'imensité du fleuve. D'accord, les personnages ont évité une destruction terrible, ils ont résolu un mystère. Mais quelque-chose là dedans, entre le déroulement serein du temps et le fleuve qui passe, majestueux, me donne l'impression que les emportements, les empressements des hommes sont peu de choses par rapport à la "longue durée" du temps des astres et des fleuves... 
Opération Sisyphe Avec la participation des ascenseurs Schindler |
Paul
 Dragon de Hong Kong


Nombre de posts: 258 Inscrit(e) le: 18 septembre 2006 |
samedi 24 mars 2007 à 02:24 Citation de Lucterios :
Entendons-nous une bonne fois pour toute, quand j'ai parlé de romantisme, mon propos était plus du style "levez-vous orages désirés" que "histoires à l'eau de rose que l'on regarde en famille aux veilles de Noël sur des chaînes bien connues". Maintenant, qu'on se le dise aussi : j'essaie de lancer des réflexions critiques sur l'oeuvre, n'est-ce pas ? Mais si cela ne marche pas, je vais recommencer à délirer dans la section papotages... Et encore !
Surtout pas! Je trouve que cela marche très bien. Je ne m'étais encore jamais posé aussi clairement la question de la place de l'atmosphère dans mon attrait pour Yoko. J'y voyais surtout la qualité humaine des personnages et la paix qui s'en dégageait. Tous les albums finissent dans une paix sereine, et cela malgrès des passages qui violentent nos émotions d'une manière très effective. C'est sans doute une des grandes qualités de cette série et ça il me semble que ce n'est pas très romantique. ...
Citation :
...Mais quelque-chose là dedans, entre le déroulement serein du temps et le fleuve qui passe, majestueux, me donne l'impression que les emportements, les empressements des hommes sont peu de choses par rapport à la "longue durée" du temps des astres et des fleuves...
Flute, Hall le dit beaucoup mieux que moi, mais je poste quand même. Acquiers la paix de l'âme et des milliers autour de toi trouverons le salut. S. de Sarov Mes dernières lectures sur le site:
Le romantisme de L'Orgue du Diable. Dessin Présentation
|
|