Les avions

Boeing 747 d'Air France
Boeing 747 d'Air France
À venir.
Morane-Saulnier Rallye
Morane-Saulnier Rallye
À venir immatriculé F-DTIK.
Albatros
Albatros
Avion stratosphérique (Mère-Poule) HB-ZKC
À venir.
Prototype Planeur (Poussin)
Prototype Planeur (Poussin)
Ce prototype de planeur, pure création de Roger Leloup, est inédit pour son mode opérationnel. Grâce à son avion porteur il peut-être amené à presque n’importe quel point de la planète puis être larguer. Ensuite, presque invisible au radar grâce à sa structure en polyester, il peut aller se poser où il veut, si le pilote est bon (c’est le cas dans notre aventure). Ce planeur ainsi que son pilote peut être récupérable et même 2 fois car 1 seul de ses 2 propulseurs à poudre permet de décoller et d’atteindre une altitude de 3000 m. La cabine n’est pas pressurisée, c’est l’avion porteur (l’Albatros) qui fourni l’oxygène et l’électricité pour le chauffage durant sont transport en mode "suspendu" à très haute altitude. Il est équipé d’une "plateforme à inertie couplée avec un calculateur numérique" dixit Milord. Autre particularité de ce planeur c’est qu’il est équipé d’aérofrein et même d’un parachute pour un atterrissage court. Cet engin dans la forme de sa cellule à peut être était inspiré par les prototype de Jim Bede dont vous trouverez une photo ci-dessous du BD-5A (merci à Anssi Rauhala pour cette hypothèse).

Caractéristiques
Longueur : environ 4,5 m
Envergure : environ 12 m
Hauteur : envion 1,3 m
Altitude max : 4000 m, 24000 m (pendant convoyage).
Vitesse Max : 600Km/h (vitesse supportée par l’aile pendant le convoyage).
Rayon d’action : dépend de l’habileté du pilote.
Moteur : 2 boosters fusés à poudre.

Prototype Planeur (Poussin)

Prototype Planeur (Poussin)

Prototype Planeur (Poussin)

Prototype Planeur (Poussin)


Pilatus PC-6 (Canard)
Pilatus PC-6 (Canard)
À venir.
Planeur LS1 00-ZBY
Planeur LS1 00-ZBY
À venir.
Handley-Page HP42E
Handley-Page HP42E

À la fin des années 1920, la compagnie Imperial Airways (fondée en 1924) ouvrait progressivement un réseau de lignes aériennes permettant depuis l’Angleterre de rejoindre l’Afrique, le Moyen-Orient et les Indes. La compagnie désirait en particulier importer dans l’aviation commerciale le concept ferroviaire des trains “Pullman” de jour (1), consistant en des aménagements luxueux et surtout le service des repas à la place, les transports aériens souffrant d’une mauvaise réputation sur le plan du confort; elle recherchait en outre des appareils capables de desservir les pistes courtes qui se rencontraient dans l’empire colonial.

De la conjugaison de ces critères naquit un avion dont la conception, suivant une tradition bien ancrée dans les transports publics britanniques, relevait d’un singulier mélange de tradition et d’innovation. La commande de huit appareils HP42 fut passée en 1928 à la société Handley-Page; cette série se divisait en deux sous-séries de quatre appareils chacune, les HP42W (pour “Western”) destinés à l’Europe, et les HP42E (“Eastern”) conçus pour les lignes vers l’Afrique et les Indes.

L’avion réalisé par la société Handley-Page était presque entièrement métallique. L’importante voilure se composait d’une aile principale supérieure, supportée par des entretoises obliques, et une aile inférieure secondaire. L’enpennage, imposant, se composait de deux plans horizontaux et de trois plans verticaux. L’ensemble était rigidifié par quelques haubans. Le HP42 fut l’un des derniers biplans destinés au service des voyageurs. L’importance de sa voilure lui permettait de desservir les pistes les plus courtes car il atterrissait et décolait sur une longueur remarquablement réduite; en revanche, l’énorme traînée aérodynamique de l’ensemble limitait sa vitesse. L’avion était propulsé par quatre moteurs, deux regroupés sur l’aile supérieure au dessus du fuselage, et deux autres de part et d’autre sur le plan inférieur. Sa vitesse de pointe atteignait 200 km/h, ce qui permettait une vitesse commerciale de 160 km/h environ. En 1931, le HP42 partageait avec l'hydravion Short S.17 le titre de premier quadrimoteur du monde.
La carlingue comportait deux cabines accueillant les voyageurs, à l’avant et à l’arrière des ailes. Les voyageurs disposaient de deux rangées de fauteuils séparés par une allée centrale et partiellement disposés en vis-à-vis. Des tables spécialement concues, dotées de rebords, permettaient la restauration à la place (2). Au centre étaient rassemblés des sanitaires, un compartiment à bagages et une petite cuisine permettant le réchauffage des repas. La cabine de pilotage, surélevée et entièrement fermée, abritait un équipage de trois personnes auxquelles s’ajoutait le personnel de cabine.
Les deux sous-séries se distinguaient par leur capacité et leur motorisation. Les HP42W emportaient 38 voyageurs, 18 à l’avant et 20 à l’arrière; ils étaient entraînés par des moteurs Bristol XIF de 490 cv chacun. Les HP42E possédaient quant à eux des moteurs Bristol “Jupiter” XFBM de 550 cv. Ils n’emportaient que 18 voyageurs, 6 à l’avant et 12 à l’arrière, capacité portée ultérieurement à 24 par ajout de six sièges dans la cabine avant. Leur capacité en bagages, courrier et carburant était en conséquence supérieure à la variante européenne.

Le premier avion livré à Imperial Airways entra en service en juin 1931, après avoir fait son premier vol le 17 novembre 1930. Appartenant à la sous-série HP42E destinée aux lignes coloniales, il fut baptisé Hannibal, et affecté provisoirement à la ligne Londres-Paris, en attendant la livraison du premier HP42W Heracles en Septembre 1931. Suivant une tradition héritée de la construction navale et ferroviaire, le nom du premier exemplaire donna le nom générique de la série (les britanniques préférant d’ailleurs parler de “classes”, les HP42W devinrent pour la postérité la “Classe Heracles” et les HP42E la “Classe Hannibal”). Les appareils portaient des noms de personnages antiques commençant par la lettre “h”. Les exemplaires européens étaient baptisés Heracles (G-AAXC), Horatius (G-AAXD), Hengist (G-AAXE) et Helena (G-AAXF). Les appareils coloniaux étaient Hannibal (G-AAG , Horsa (G-AAUC), Hanno (G-AAUD) et Hadrian (G-AAUE).
Affectés à Croydon, près de Londres, les HP42W assuraient des rotations vers Bruxelles, Cologne, Bâle et l’Europe centrale. Leurs plus longues tournées les conduisaient à Athènes et à Brindisi. Ils venaient régulièrement au Bourget, sur les rotations Paris-Londres ou en escale sur les lignes conduisant à Bâle ou à Zurich. Les HP42E, affectés pour leur part au Caire, desservaient l’Afrique centrale et de l’ouest, jusqu’à Lagos, ainsi que la dure ligne vers Le Cap ouverte en 1932; aux Indes, leurs rotations les conduisaient à Karachi et à Delhi, d’où une correspondance vers Singapour, puis Brisbane à partir de 1935, était possible (3).
Dès leur sortie, les HP42 étaient considérés comme des avions lents. Ils furent concurrencés, d’abord sur les lignes africaines puis vers les Indes, par les rapides monoplans Armstrong-Witworth AW15 livrés à partir de 1933. Si la situation de concurrence avec le chemin de fer leur permit de se maintenir facilement en Europe, en particulier sur Londres-Paris, c’est principalement leur confort qui les fit apprécier du public et de l’exploitant. Outre la qualité de leurs aménagements, les HP42 étaient particulièrement silencieux, ne comportant aucun siège au niveau des moteurs, ces derniers n’étant d’ailleurs pas directement solidaires de la carlingue. En outre, ils étaient particulièrement fiables, et ne subirent aucune perte, et plus généralement aucun accident grave durant leur carrière. Les huit appareils furent retirés du service entre 1939 et 1941. Aucun n’a malheureusement été conservé. Ne restent que les souvenirs, et la fantaisie d’un certain auteur, qui en 1978 fit revivre un avion certes “démodé” pour le technicien, mais qui volera longtemps, pour le poète, dans l’espace intemporel du rêve...

L’avion représenté par Leloup, le G-AAXJ Horus, est un neuvième exemplaire fictif, inventé par l’auteur pour les besoins du volume 5 Message pour l'Éternité, appartenant à la classe “Hannibal” (appareil colonial). Leloup a simplement repris le principe d’immatriculation et de baptème du reste de la série. C’est probablement l’aptitude à atterrir sur de très courtes distances qui a en partie motivé le choix de ce type d’avion à l’esthétique spectaculaire.


(1) George Mortimer Pullman (1831-1897) introduisit sur les chemins de fer américains un concept de voiture à couloir central convertible en couchettes sans compartiments, encore répandu en Amérique du Nord et en Russie. Georges Nagelmackers (1845-1905), impressionné par le confort du matériel Pullman américain, fonda en 1883 la Compagnie des Wagons-Lits et des Grands Express Européens. Il importa les conceptions de Pullman non sans les avoir adaptées au goût européen: il développa ainsi la voiture-lits, la voiture-restaurant, ainsi que la voiture-salon avec restauration à la place, destinée plus particulièrement aux trains de jour. Tandis que “pullman” devenait un nom commun désignant toute voiture de chemin de fer particulièrement luxueuse, le concept fut ultérieurement transposé dans les avions et les autocars. (2) Imperial Airways avait inauguré ce type de service en 1926 sur les AW.154 (Armstrong-Witworth “Argosy 1”) de la ligne Paris-Londres, dite “Aile d’Argent”, et concurrente de la “Flèche d’Or”, ligne associant trains “Pullmann” et ferry. Devenue rare dans les trains, la restauration à la place s’est en revanche généralisée dans l’aviation. (3) Rappelons qu’un voyage en avion, dans les années 1930, vers une destination aussi lointaine que l’Inde ou l’Australie, exigeait un temps qui se comptait encore en jours, avec de nombreuses escales et plusieurs changements d’avion. Les principales sections maritimes étaient assurées en hydravion, et certaines sections terrestres, comme la traversée des Alpes, exigèrent longtemps un transfert en train. Enfin, on n’osait pas encore affronter l’Atlantique nord, dont les rares traversées aéronautiques relevaient toujours de l’expérimentation ou de l’exploit isolé.


Commentaire: Hallberg. N.B.: les sources donnent parfois des informations contradictoires sur ces avions. N'hésitez pas à nous faire parvenir toute information fiable.

Voici un complément d'information de Yann
Le Handley Page 42: La compagnie Imperial Airways est née en 1924 de la fusion de quatre petites compagnies aériennes (dont Handley Page Transport Limited) composant un total de 13 avions. Elle commanda plus tard huit appareils à Handley Page, spécialement conçus pour ses besoins: les HP-42 se déclinant en deux classes, W (West) et E (East), respectivement affectée sur l'Europe et sur le Moyen-Orient jusqu'à l'ouest de l'Inde. Il n'y a jamais eut de neuvième appareil, cependant il existe effectivement un mystère à propos de la disparition de l'un de ces avions, mais la compagnie avait alors changé de nom. Le 1er Mars 1940, cinq mois après qu'Imperial Airways aie fusionnée avec British Airways Limited pour former la British Overseas Airways Corporation, le "Hannibal" (G-AAGX) disparait officiellement au dessus du Golf d'Oman, sur un vol d'étape entre Jiwani (à l'est de la côte iranienne) et Sharjah (Emirat Arabes Unis). Ce vol emportait officiellement quatre membres d'équipage (pas de M. Smith, désolé), et quatre passagers très importants ainsi que des documents militaires. Malgré les recherches minutieuses organisées par la RAF, l'appareil restera classé comme perdu corps et bien. Alors que la deuxième guerre mondiale n'en n'est qu'à ses débuts, ce vol et sa disparition garde un parfum de mystère. Les faits publics exhaustifs et officiels (listes des passagers, des membres d'équipage, plan de vol, derniers messages échangés...) peuvent être trouvés sur Internet, ainsi qu'un éventail d'hypothèses tout à fait intéressantes pour un auteur.

Complément d'information par Petrushka :
Yann disait qu'un avion partant de Karachi en direction de Londres a peu de chance de passer par le nord de l'Afghanistan (ces deux directions sont pratiquement à angle droit) et que même si on place un HP-42 sur cet itinéraire, avec un rayon d'action de 800 kilomètres, cet avion n'aurait pas pu traverser tout le Pakistan du sud au nord sans faire d'escale. C’est vrai… Mais le biplan quadrimoteur est pris dans un orage violent… Un ouragan où les vents soufflent à plus de 200 à l’heure vers le Nord-Est… Un avion ne se déplace pas seulement par rapport au sol mais suivant la vitesse du vent rencontré… Si sa vitesse de croisière est comme pour le Handley-Page de 160 kms heure et s’il se déplace dans une masse d’air qui le pousse dans le dos en soufflant à disons 180 kms heure de moyenne (c’est normal pour un ouragan) les vitesses vont s’additionner… Comme l’appareil avec son autonomie de 800 kms, les franchit par temps normal à 160 soit durant cinq heures… Durant ce temps dans la tempête, il aura volé à 160 + 180 (ouragan) à la vitesse de 340 kms heure par rapport au sol et ce durant 5 heures avant d'être à sec...… Ce qui donne 1.700 kms …Soit la distance qui sépare Karachi au cratère… Le compte est bon et croyez bien que Roger l’avait calculé… Ajoutez aussi que la seule façon pour un avion en pareille situation (du moins un appareil de cette époque) est de filer vent dans le dos pour sortir de la tempete sans y laisser du bois...

Par ailleurs, le prénom d’Horus a été choisi pour marquer un appareil hors série basé au Caire et puis Horus est représenté par un faucon…


Caractéristiques
Envergure: 39,62 m
Longueur: 28,09 m
Hauteur: 8,2 m
Surface de voilure: 277,68 m2
Poids à vide: 8047 kg
Poids total autorisé en ordre de marche: 12700 kg
Motorisation: quatre moteurs Bristol "Jupiter" XFBM, 9 cylindres, 550 cv (414 kW)
Vitesse maximale: 200 km/h
Vitesse de croisière: 150 à 170 km/h
Autonomie: 800 km

Handley-Page HP42E

Handley-Page HP42E

Handley-Page HP42E


Mikoyan MIG-21
Mikoyan MIG-21
Ce chasseur monoplace a connu plusieurs versions (pas moins d’une quinzaine) depuis sa 1° livraison à la Force Aérienne Soviétique en 1958, et il fut - et reste peut être encore aujourd’hui - l’intercepteur le plus répandu dans le monde. Plus de 10.000 exemplaires en furent construits, et vendus à des dizaines de pays différents du Laos à la Finlande en passant par le Burkina Fasso. Même la Norvêge, le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique... et les Etats-Unis, pourtant tous membres de l’OTAN, en commandèrent pour le surnommer “Fishbed” !
La raison de son succès tient essentiellement à ses performances de vol et de combats excellentes comparées à son coût d’achat tout à fait abordable pour de nombreux pays, même si ses successeurs, le Mig 23 et le Mig 25 l’ont depuis largement dépassé. Les derniers modèles, pourvus de l’excellent radar AI-R2L, étaient équipés de volets soufflés, ce qui réduisait la vitesse - donc la distance nécessaire - au décollage et à
l’atterrissage. A l’époque où il apparaît dans Message pour l'éternité, il restait un appareil redoutable en dépit de son âge.

Caractéristiques
Longueur : 13, 46 mètres.
Moteur : 1 turbo-réacteur Tourmansky R-11 F d’environ 6 tonnes de poussée.
Vitesse maximale : 2175 km/h ou Mach 2.0 à 13.000 mètres.
Vitesse ascensionnelle : 3125 m/minutes.
Autonomie : 1300 km.
Armement : d’abord 2 canons de 30 mm sous le fuselage, puis un seul canon au profit de 2 missiles air-air AA-2 “Atoll” ou 2 paniers à roquettes.

Mikoyan MIG-21


Les avions de Yoko et Aoki
Les avions de Yoko et Aoki

Leloup semble s’être inspiré du missile de croisiere americain AGM-86B pour dessiner les avions utilisés par Yoko et Aoki dans La fille du vent pour déposer les charges destinées à détruire le typhon de Kazuki. Développé dans le début des années 70, le premier AGM-86B vola le 5 mars 1976, soit trois ans avant la publication de l’album. Leloup semble pourtant avoir pris quelques libertées par rapport à la forme original du missile. Les ailes semblent plus longues sur les avions, et un moteur fusée a été rajouté sous l’empennage verticale plus grand que sur le missile. La forme du fuselage a aussi été adaptée à la présence du cockpit, bien evidemment inutile sur le missile.

Merci à LGM pour cet article


Caractéristiques
Fonction: Missile de croisiere Air-Sol stratégique.
Constructeur: Boeing Defense and Space Group.
Moteur: Williams Research Corp. F-107-WR-10 turbofan.
Longueur: 6.3 metres.
Diametre: 62.23 centimetres.
Envergure: 3.65 metres.
Poids: 1,429 kilogrammes.
Portée: plus de 2400 km.
Vitesse: environ 885 km/h (Mach 0.73).

Les avions de Yoko et Aoki

Les avions de Yoko et Aoki


Shin Meiwa US-1
Shin Meiwa US-1
C'est un dérivé d'hydravion anti-sous-marin, le PS-1. Le premier vol en novembre 1974, entrée en service l'été suivant, il a équipé la JMSDF (Force Japonaise de Défense Maritime). Le rôle de cet avion est essentiellement le sauvetage en mer, il y a eu un projet de version pour la lute anti-incendie, mais qui a été abandonné pour des raisons de coût élevés.
Dans La fille du vent cet avion a permit de parachuter Yoko au dessus de son île natale, après un voyage de quelques 2000 Km, c'était dans le US-1A immatriculé 9075 (voir ci-dessous les photos).
Ce type d'avion, a toujours du succès, car en 1996 un nouveau programme a été lancé pour remplacer le US-1A, le nouveau modèle est le US-1A Kai, qui vola pour la première fois en 2003 et semblable extérieurement en tout point à ses parents. On notera comme grosse différence, les moteurs, des Rolls-Royce, plus puissant et une cabine pressurisé dans cette nouvelle version.

Caractéristiques
Hydravion amphibie de recherche et sauvetage.
longueur: 33,46m
envergures: 33.15m
hauteur: 9,82m
poids maximal au décollage: 45000kg
vitesse maximale: 496km/h
plafond pratique: 8200m
autonomie: 4200km
moteur: 4 turbopropulseurs General Electric
T64-IHI-10 construits sous licence(soyons précis) de 3060ch chacun.

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1


Mitsubishi A6M Zero
Mitsubishi A6M Zero

Le Mitsubishi fut un avion de chasse monoplace embarqué destiné à équiper les porte-avions de la Marine Impériale Japonaise en préparation de la 2° guerre mondiale. Il vola pour la première fois le 1° avril 1939, et fut d’abord mis en service en Chine en juillet 1940 sous le nom de “Zéro-Sen” (bien que les Américains lui donnèrent le nom de code “Zeke”).
Dès son apparition, il surclassait tout les chasseurs adverses, même les appareils américains, grâce à sa grande maniabilité et une autonomie de vol sans égale. Ce fut lui qui escorta les bombardiers nippons lors de l’attaque de Pearl Harbour le 7
décembre 1941, et il fut l’avion de chasse le plus construit par les Japonais durant la guerre (10.937 unités).
Mais son succès fut tel qu’il en devint la victime :l’Etat-Major nippon s’obstina en effet à en poursuivre la construction tout en tentant de l’améliorer constamment jusqu’à la fin du conflit, bien que surclassé à partir de 1943 par les chasseurs américains “Hellcat” et “Corsair”. Face à ces nouveaux appareils ennemis, sa puissance de feu (deux canons dans les ailes et deux mitrailleuses sur le fuselage) devint insuffisante, et la légèreté de sa construction qui le rendait si maniable avait pour prix l’absence de protection réellement efficace tant pour l’avion que pour le pilote lui même (ainsi, contrairement aux appareils américains, le poste de pilotage du Zéro n’était pas blindé, sans parler de ses réservoirs non auto-obturants).
Le massacre de beaucoup d’entre eux couta la vie à de nombreux pilotes expérimentés jusqu’à ce que le Japon, outre le manque de rendement industriel qui ralentissait la production de ces avions, ne disposa même plus de suffisamment de pilotes qualifiés pour les remplacer. Les derniers d’entre eux furent finalement utilisés comme “kamikazes”(avion-suicide), et c’est à bord de l’un d’eux qu’embarqua Aoki, l’ami d’enfance de Yoko, dans la fille du vent.


Merci à Pol pour cet article

Caractéristiques
Moteur en double étoile 13 à 14 cylindres de 780 chevaux pour la première version.
Envergure moyenne : 12 mètres.
Vitesse maximale : 509 km/h pour les premiers,
580 km/h pour les dernières versions.
Taux de montée initial : 1370 m/minutes.
Plafond maximal pour les meilleurs d’entre eux : 12.000 mètres.
Autonomie avec des réservoirs largables : 3110 km.
Armement moyen : deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,7. Rateliers d’ail pour deux bombes légères de 60 kg.

Mitsubishi A6M Zero

Mitsubishi A6M Zero

Mitsubishi A6M Zero


DC10 Swissair
DC10 Swissair
À venir.
Northrop F-5
Northrop F-5

A l’origine, le F-5 version “A” fut conçu par la firme Northrop comme chasseur polyvalent. Il vola dès octobre 1963, mais après la production d’un millier d’exemplaires, celle ci fut stoppée en 1972, après des résultats peu probants durant la Guerre du Vietnam.
La même année, Northrop fit voler pour la 1° fois le F-5 E dit “Tiger”, version optimisée pour des missions de supériorité aérienne. Cet appareil emportait davantage de carburant, disposait de nouvelles entrées d'air, d'un fuselage plus large, d'une aile de plus grande envergure avec des emplantures prolongées vers l'avant, d'un radar utilisant la bande des 3 cm, enfin d'une charge offensive plus grande, ainsi que la capacité de décoller ou d’atterrir sur des pistes très courtes. Il fut livré dès le printemps 1973 à l’U.S.A.F.(United States Air Force).
Il était surclassé par ses successeurs, les F-15 et F-16, au moment de la parution de l’album Le canon de Kra (1985), mais les exemplaires de la première version avaient été cêdés à l’armée sud-vietnamienne, quant il y en avait encore une... un engin idéal pour être revendu en stock à bon marché à des mouvements comme les forces dissidentes du Kampong. Toute la question est de savoir si c'est la version “A” ou “E” que Leloup a fait figurer dans son album.

On peut désormais affirmer que le F-5 qui apparaît dans Le Canon de Kra est un F-5A grâce à Renaud Eustache, voici son commentaire : Je suis technicien en avionique pour les Forces Armées Canadiennes et nous avons eu des F-5A par le passé (dénomé ici CF-5 ) Les détails a regarder pour faire facilement la distinction entre les 2 models sont les entrées d'air et l'encolure des ailes ( jonction entre l'aile et le fuselage ). Sur la version "A", les entrées sont plus arrondit que la version "E" et la version "E" présente une encolure carré ( vue d'en haut), triangulaire pour le "A". Dernière précision, le F-5A n'a pas été doté de radar contrairement au F-5E. Voir ci-dessous le schéma explicatif ainsi, qu'une photo d'un CF-5A Canadien prise par Renaud Eustache.


Caractéristiques
Pour la version “E”
Longueur : 14, 70 mètres.
Vitesse ascensionnelle : 175, 25 m/s.
Vitesse maxi : Mach 1, 4.
Plafond : 16.000 mètres.
Poids maximum (avec chargement) : 9.304 kg.
Armement : 2 canons de 20 mm, missiles air-air AIM-9 et 3200 kg de charge offensive.

Northrop F-5

Northrop F-5


Kawasaki C-1
Kawasaki C-1
Le Kawasaki C-1 est un avion de transport des Forces Japonaises d'Auto-Défense, ce qui explique sa venue en Suisse avec à son bord le colonel Tagashi...
Le premier prototype de cet avion a pris son envol le 12 novembre 1970 et, après les essais d'usage, il a fait son entrée officielle dans la flotte japonaise en décembre 1974 sous le nom de C-1A. 31 de ces avions ont été construits entre 1974 et 1981. En 1985, le modèle a subi quelques petites modifications au niveau du nez mais ça c'est une autre histoire puisque l'album était déjà sorti ;-)

Petite info en passant : après la seconde Guerre Mondiale, les Japonais se virent signifier l'interdiction de posséder encore une armée... ils créèrent donc une Force d'Auto-Défense, ayant un des budgets les plus élevés du monde !

Caractéristiques
Envergure : 30,60 m.
Longueur : 29,00 m.
Hauteur : 10,00 m.
Motorisation : 2 turboréacteurs Pratt & Whitney JT80D-M-9A dévelopant chacun une poussée de 64.50kN.
Altitude Maximale : 12 192 m. Autonomie : 3 300 Km (1300 Km à pleine charger).
Vitesse maximale : 806 km/h. Masse utile maximale : 60 passagers ou 11 900 Kg.
Equipage de base : 5 personnes.

Kawasaki C-1

Kawasaki C-1

Kawasaki C-1


SAL Colibri
SAL Colibri

C’est un avion léger de reconnaissance, à court rayon d’action, il est d’origine Suisse. D’où son appellation SAL (Swiss Aircraft Limited) Colibri et son immatriculation HB-WIN, ou HB correspond au code d’immatriculation de l’aviation civile suisse. Grâce à sa structure en fibre de carbone, le Colibri présente une signature radar réduite et sans son module moteur de type pod (séparé de la cellule), le Colibri ne pèse que 900 kg.
Ce bloc moteur est largable, le Colibri se transforme alors en planeur. N’ayant plus ses trains c’est un parachute situé à l’arrière du cockpit qui assure un atterrissage en douceur.
Une autre particularité du Colibri, c’est son système de commande électrique qui lui octroie une grande maniabilité ainsi qu’un gain de poids supplémentaire. Le tout est supervisé par 2 ordinateurs situés à l’arrière du siège.
Sa première mission officielle sera d’escorter le Kawasaki de Pol et Vic dans le Canon de Kra, sa première mission officieuse de trouver le canon.
Une deuxième version du Colibri apparaîtra dans le Matin du monde avec quelques modifications notables.

Comme pour beaucoup des engins réels ou imaginaires, Roger Leloup utilise des maquettes, voici celle qu’il a réalisée pour le Colibri.

Quelques références sur cet avion :
D’abord comment fabriquer son colibri avec les célèbres Lego. Voici une page avec le montage complet.
Ensuite bien connu des modéliste l’incontournable Modelstories. C’est ici que vous verrez l’autre maquette du Colibri réalisé par Jean-Christophe Carbonel.
Le Colibri en 3D de Jurgen Steffers que l’on trouve sur l'incontournable site Le langage du coeur de Ilse Coppieters.
Toujours en 3D, sur ce site LightWave Group vous trouverez un autre modèle du Colibri à télécharger pour le logiciel LightWave


Caractéristiques
Type : avion de reconnaissance à court rayon d'action
Motorisation : en pod modulaire sous la cellule. Le pod de base contient deux moteurs Garrett de 1500 Kgp de poussée. D'autres motorisations sont possibles et même un pod pour décollage VTOL. Un propulseur de type wave-rider pour vol stratosphérique est aussi envisageable.
Envergure : 500 cm
Longueur : 850 cm
Poids : 900 Kgs (cellule seule sans pod de propulsion)
Equipage : 1
Avionique : ordinateur de bord Hertel
Charge utile opérationnelle : caméras
Vitesse : 900 Km/h
Plafond opérationnel : inconnu
Rayon d'action opérationnel : inconnu
Armement : 4 roquettes anti-missile

Ces informations viennent du site Modelstories de Jean-Christophe Carbonel qu’il a eu lui-même de Roger Leloup.

SAL Colibri

SAL Colibri

SAL Colibri


Mitsubishi A6M2N
Mitsubishi A6M2N
Le Zéro que Sakamoto utilise dans Le canon de Kra a la particularité d’être doté de flotteurs. En effet, tout commence lorsque la marine de guerre japonaise exprima le besoin de disposer d'un hydravion de reconnaissance. On tenta alors d’élaborer un nouveau prototype, spécialement conçu à cette fin, et qui aurait été le “Rex”. Mais comme les délais étaient trop longs, la firme Nakajima reçut l'ordre de simplement modifier un chasseur déjà existant doté de roues à trains rétractables, le fameux “Zéro”.

Le “Rufe” (son nom de code) décolla pour la première fois en décembre 1941, juste à temps pour l’entrée en guerre du Japon contre les occidentaux. Son gros flotteur central servait aussi de réservoir de carburant supplémentaire, ainsi que 2 petits flotteurs supplémentaires sous les ailes. Nakajima en construisit 327 exemplaires. Il resta en service au delà de la guerre, jusqu’en 1947.

Caractéristiques

Envergure : 12,00 m. Poids Maximum : 2 880 kg.
Motorisation : un Nakajima à 14 cylindres en étoile développant 950 CV à 4200 m.
Altitude Maximale : 10 000 m.
Autonomie : 1 780 km.
Vitesse maximale : 434 km/h à 5 000 m.
Armement : deux mitrailleuses de 7,7 mm dans le capot-moteur et deux canons de 20 mm dans les ailes (+ 120 kg de bombes au besoin).


Mitsubishi A6M2N

Mitsubishi A6M2N

Mitsubishi A6M2N


F-16B Falcon
F-16B Falcon
Le F-16 est le produit d’un consortium formé par les Etats-Unis et leur firme “General Electric” d’une part, la Belgique, la Hollande, le Danemark et la Norvège d’autre part (auquel se joindra ultérieurement le Portugal). L’objectif était de fabriquer un avion standard susceptible d’être utilisé par toutes les forces de l’OTAN, et de démontrer qu’il était possible de construire un chasseur efficace, tout en étant plus petit et moins coûteux que son prédécesseur, le F-15. Ses performances remarquables (ultra-modernité des systèmes, des commandes et des appareillages, visibilité parfaite) lui permirent de réaliser des missions multi-rôles : attaques au sol de précision, chasse de nuit, interception au delà du rayon d’action visuel... Un radar doppler installé dans le nez lui permet même de remplir systématiquement les missions d’attaque et d’interception.
Les F-16 de l’U.S.A.F. (Armée de l’air des Etats-Unis) furent déployés durant la Guerre du Golfe en 1991 au cours de l’opération “Tempête du Désert”, où ils effectuèrent plus de sorties que n’importe quel autre avion. Ils se spécialisèrent notamment dans l’attaque des aérodromes, des usines militaires et des sites de lancement des missiles SCUD.
A relever au passage que la Pologne vient récemment d’acquérir 48 F-16 pour remplacer ses vieux Mig soviétiques, ce qui a fort déçu ses concurrents, dont le français Dassault, qui reste convaincu que cette décision était avant tout politique.
Parmi les différentes versions construites à partir de ce modèle, figure le F-16B, destiné à l’entraînement, et aménagé pour transformer ce monoplace en biplace. C’est sur un engin de ce type que Yoko et le capitaine Onago survolent l’isthme de Kra dans Le canon de Kra.
Merci à Pol pour cet article

Caractéristiques
Longueur : 15, 03 mètres.
Moteurs : réacteur à double flux Pratt et Whitney ou General Electric.
Charge maximale : 6894 kg.
Vitesse en palier : 2.124 km/h à 12.190 mètres.
Rayon d’action maximum : 3891 km. Plafond : 18300 mètres.
Armement pour la version biplace : un canon multiple M61 de 20 mm sur le coté gauche du fuselage.

F-16B Falcon

F-16B Falcon

F-16B Falcon


Lockheed L1011 Super Tristar
Lockheed L1011 Super Tristar
Le L1011 Tristar du fabricant Lockheed dit aussi Super Tristar. Cet avion est très similaire au McDonnell Douglas MD10
Cet avion de la compagnie Cathay Pacific sera malgré lui, le malheureux acteur du très mauvais scénario qu'avait prévu de faire Tung. Heureusement le sang froid du pilote permettra d'éviter le pire, sur l'unique piste de l'aéroport de Kai Tak. Dans le Dragon de Hong Kong vous verrez un autre avion de la compagnie Cathay Pacific, le 747 qui ammène Paul et Vic et c'est normal car cette compagnie est hongkongaise et Kai Tak était son "main hub".
Alors petite explication car vous remarquerai que sur l'avion la dérive porte un "Union Jack", le drapeau anglais. Il a était retiré des avions de la compagnie en 1997 suite à la "restitution" du Royaume Uni pour devenir une région administrative spéciale de la Chine. Un autre point, l'appellation Super Tristar que vous pouvez voir sur le moteur de queue a complètement disparue, nous n'avons ni l'année, ni la raison de cette disparition. Seule certitude, les photos des avions avec ce logo sont rares.
Cathay Pacific a possédé 17 L1011-1 et 2 L1011-100, difficile de dire de quel modèle il s'agit, les 2 modèles étant similaires seul la version du moteur est différente, pour un meilleur rayon d'action, pour la version 100.
Le développement du Tristar démarra en mars 1968 et son premier vol s'effectua le 16 novembre 1970. Le Tristar fut le dernier avion civil fabriqué par la compagnie Lockheed, car ce fut un échec commercial, la vente n'aillant jamais pu couvrir les frais de recherche et développement de l'avion. Et à cette époque, il a du faire face à la dure concurrence du DC-10, puis plus tard du Boeing 767 et enfin de l'Airbus A-300. Loockeed arrêta la fabrication de cet avion en 1983, Loockheed continua néanmoins sa production d'avion militaire.
Dernier point pour l'instant cet appareil apparaît 2 fois dans la série… on vous laisse chercher l'autre.

Caractéristiques
Envergure: 47,34 m
Longueur: 54,17 m
Hauteur: 16,87 m
Surface alaire: 320 m²
Masse à vide: 109 045 kg
Masse en charge: 195 045 kg
Nombre de passagers: 400 (mono classe)
Moteurs: RollsRoyce RB21122B
Poussée: 42 000 lb
Rayon d'action max: 5 760 km
Vitesse maximale: 973km/h
Vitesse de croisière: 890km/h
Exemplaire : 252 toutes versions confondues

Lockheed L1011 Super Tristar

Lockheed L1011 Super Tristar


SAL Colibri Two
SAL Colibri Two
Colibri Two toujours fabriqué par la célèbre Swiss Aircraft Limited. Immatriculé HB-WIP, il est sortie en 1988, trois ans après le prototype.
Quelques modifications notables sont a souligner.
D'abord il est devenu biplace, enfin, plutôt une place et demi. L'espace qui était occupé par l’ordinateur de bord, sur la première version laisse place a un siège enfant. L'ordinateur de bord étant plus petit (miniaturisation électronique) a put être casé ailleurs. Notons néanmoins que le cockpit a été légèrement allongé vers l’arrière.
Coté aérodynamisme, des ailettes verticale ont été ajoutées en bout d'aile afin de diminuer la traînée induite et des ailerons horizontaux ont été installé sur le POD au niveau des sorties des tuyères. Il a aussi un coffre à bagage d'une modeste contenance, on y accédé par une trappe située sous le fuselage au niveau du siège pilote.
Yoko utilise cet avion pour ce rendre en Indonésie dans le matin du monde. Pour ce voyage des réservoirs auxiliaires ont été montés sous les ailes afin d'augmenter sensiblement le rayon d'action de l'appareil.

Caractéristiques
Type : avion de reconnaissance à court rayon d'action
Motorisation : Le pod de base contient deux moteurs Garrett de 1500 Kgp de poussée.
Envergure : 500 cm
Longueur : 850 cm
Poids : 900 Kgs (cellule seule sans pod de propulsion)
Equipage : 1,5
Vitesse : 900 Km/h
Plafond opérationnel : inconnu
Rayon d'action opérationnel : inconnu
Armement : Aucun
Boeing 737-200
Boeing 737-200
C'est l'avion qui a amené Yoko et Rosée de HongKong à Guilin, mais aussi dans l'aventure de la Jonque Celeste, car à son bord elles ont rencontré l'homme à la boule mystérieuse.
C'est donc un Boeing 737-200 de la CAAC (Civil Aviation Administration Of China) Il a été facile de le retrouver car on peut voir son immatriculation, B-2503.
Le Boeing 737 est l'avion le plus vendu au monde, plus de 4300 exemplaires, c'est un court ou moyen courrier selon les versions. Son premier vol date de 1967 et il est toujours fabriqué actuellement mais dans des versions beaucoup plus modernes, qui n'ont d'ailleurs presque plus rien en commun par rapport aux premières versions, mis à part le numéro 737.

Caractéristiques
Nombre de places : 100-125
Moteur : Pratt & Whitney JT8D-15A
Longueur : 30,5 m (100,2 pieds)
Envergure : 28,3 m (93 pieds)
Hauteur sommet de l'empennage-sol : 16 m (37 pieds)
Vitesse de croisière : 792 km/h
Distance franchissable : 4 184 km
Altitude de croisière : 10 058 m (33 000 pieds)

Boeing 737-200

Boeing 737-200


Consolidated PBY Catalina
Consolidated PBY Catalina
Le Catalina est un hydravion bimoteur pouvant emporter 9 hommes d’équipage. Il fut d’abord conçu à des fins civiles (liaisons régulières vers Hawaï et le Canal de Panama) puis militaires, soit pour la reconnaissance, soit pour le sauvetage des pilotes tombés en mer, soit enfin pour la lutte anti-sous-marine. Originellement appelé "PBY" par les Etats-Unis, il acquit son surnom de "Catalina" par les Britanniques, et de nombreuses nations en firent usage. La firme "Consolidated" le construisit ou en accorda la licence à raison de 4000 exemplaires sur une période de dix ans depuis son premier essai en vol (en mars 1935), ce qui en fait l’hydravion le plus construit dans l’histoire de l’aviation. Le Catalina a en outre volé plus d’heures pendant des patrouilles de combat que n’importe quel autre avion de guerre américain de la deuxième guerre mondiale. Le Catalina est un avion lent, mais robuste, de construction aisée, exceptionnellement fiable, et doté d’un rayon d’action inégalé par les appareils de cette époque. Il bénéficia en outre d’améliorations notables tout au long du conflit, du PBY-1 au PBY -6A à la fin de ce dernier. Ce fut l’un de ces exemplaires qui repéra le cuirassé allemand "Bismarck" en 1941. Par ailleurs, durant la Guerre du Pacifique, plusieurs escadres opérèrent de nuit, équipées de détecteurs d’anomalies magnétiques, attaquèrent les convois de ravitaillement japonais et coulèrent 112.700 tonnes de bateaux marchands tout en endommageant 10 navires de guerre. Les PBY jouèrent aussi un rôle crucial durant la bataille de "Midway", car, grâce à leur autonomie de vol supérieure à celle des avions nippons, ce furent eux qui permirent à la flotte de l’amiral Nimitz de déceler la présence de son homologue japonais Yamamoto et de l’attaquer en premier. Le Catalina resta en service au sein de l’United States Air Force jusqu’en 1950, et jusque dans les années 1970 dans d’autres armées. Un certain nombre d’entre eux sont toujours en service de nos jours, employés comme bombardier d’eau dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt. C’est cette fonction qu’assume l’un de ces exemplaires, non armés, et que pilote le père d’Emilia dans Le septième code.

Caractéristiques
(dans sa version PBY-5)
Longueur : 19,47 m
Envergure : 31,7 m
Hauteur train déployé : 6,50 m
Surface Alaire : 130 m
Masse à vide : 9,500 t Masse maximale au décollage : 15,40 t
Armement : 3 mitrailleuses de 12,7 mm
Des pylônes sous les ailes pour emporter des bombes, des torpilles ou des mines.
Motorisation : 2 moteurs Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp 14 Cylindres en étoile
Vitesse maximale à 7.000 pieds : 290 km/h / 160 kts
Vitesse de croisière : 190 km/h / 105 kts
Plafond : 14 700 ft
Distance franchissable : 4100 kilomètres / 2200 Nq
Autonomie : 20 heures.

Consolidated PBY Catalina

Consolidated PBY Catalina

Consolidated PBY Catalina


Seawind 3000
Seawind 3000

Cet avion qu'utilise Yoko et Emilia pour rejoindre Cécilia est un hydravion de la marque Seawind, il peut être acheté tout monté ou en kit, On vous recommande la version en kit (beaucoup moins chère), mais il vous faudra tout de même 2000 heures pour le monter. Cet hydravion est l'œuvre de deux frères canadiens, Roger et Léonard Crealman. Ils cèderont les droits de leur invention à la société américaine Seawind. Cette société a vendu 135 kits entre 1992 et 2003. 71 seraient en état de vol, 58 aux USA et 13 au Canada. La société Seawind concentre actuellement  tous ses efforts pour faire certifier son nouveau Seawind 300c qui est casi identique au Seawind 3000 mais livré monté. L'avion de Yoko et Emilia est immatriculé G-LOCA, le préfixe G est utilisé pour le territoire britannique.(Photo Aviation & Pilote N°271)


Caractéristiques

Equipage : 1 pilote, 3 passagers(adultes)
Longueur : 8,28 m
Envergure : 10,67m
Hateur : 3,10m
Poids à vide : 1043 kg
Vitesse Max : 322Km/h
Vitesse de croisière : 272Km/h
Moteur : 1 moteur de 6 cylindres à plat Continental IO-550 de 310 Chevaux


Seawind 3000

Seawind 3000


Dragon Rapide DH.89
Dragon Rapide DH.89
Le commentaire à venir.
Aigle Rouge
Aigle Rouge
L'Aigle Rouge ainsi appelé dans le Maléfice de Améthyste est sans doute inspiré par le Kalinin K-7. Cet avion soviétique des années 30 ne restera qu'au stade de prototype, malgré toutes les innovations techniques utilisé pour sa construction. La conception commença en 1928 et les premiers essais en soufflerie se feront en 1929. "Tout est dans l'aile" telle était la philosophie de son concepteur, Konstantin Alekseevich Kalinin, pour cet avion. Les mécaniciens de bords pouvaient marcher jusqu'aux moteurs et intervenir dessus en plein vol. On montait à bord, par le train d’atterrissage gauche, où il y avait une porte et un escalier qui permettait d’accéder directement à l’intérieur de l'aile. Cet avion devait être polyvalent, civil ou militaire, dans ça version civile il aurait put transporter 128 passager à 5000km . Pour la motorisation, six moteur BMW "Hornet" étaient prévus au départ, mais ils furent finalement remplacés par des Mikouline M-34, moins puissants, il fallu donc ajouter un septième moteur situé, au milieu de l'aile, sur le bord de fuite. Cela a eu pour conséquence d'augmenter les vibrations et les turbulences. La construction de l'appareil était prévue au Kharkov Aviation Factory situé au sud de Kiev en Ukraine. Il n'existait, à l’époque, aucun hangar suffisamment grand pour son assemblage, il fallu donc en construire un. Le prototype fut construit en 9 mois et le premier vol réel eu lieu le 21 août 1932. Son concepteur Kalinin faisait partie de l'équipage.

Le 30 novembre 1933, lors de son onzième vol d'essai, suite à un problème technique le K-7 plongea brusquement d'une altitude d'environ 300m, s’écrasa et pris feu. 15 personnes périront sur les 20 membres d'équipage.
Malgré ce tragique accident 2 appareils furent commandés pour une livraison prévu en 1935. La fabrication fut stoppée par un changement d'orientation de l'aviation soviétique qui abandonna, un temps, ce type d'avion lourd.

Roger Leloup à pris quelques libertés pour l'Aigle rouge. D'abord le septième moteur est situé sous le nez de l'avion, ce qui réduit fortement les vibrations et turbulences, l'emplacement du moteur arrière est remplacé par une cabine. Ensuite l'aigle rouge est un hydravion ce que n'est pas le K-7 bien que ses énormes trains d’atterrissage ressemblent à des flotteurs. Notez que les photos du K-7 qui existent sur internet sont plutôt rares et de très mauvaise qualité.

Caractéristiques
Equipage : minimum 11 personnes.
Longueur : 28 m.
Envergure : 53 m.
Hauteur: 12.4m.
Surface alaire: 454 m².
Poids à vide : 24400 kg.
Poids en charge: 38000 kg.
Moteur : 7 Mikulin AM-34F V12 de 750 ch chacun.
Vitesse Max : 225 km/h. Plafond : 4,000 m.

Aigle Rouge

Aigle Rouge

Aigle Rouge


Tiger Moth DH.82
Tiger Moth DH.82
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