Les bateaux

Barque SG109
À venir.
Pousseur A. Detoeuf
Pousseur A. Detoeuf

A.Detoeuf, ce bateau qualifié de "gros machin" par Pol, est un pousseur, c'est-à-dire que, un peu comme une locomotive qui pousse des wagons, le pousseur pousse des barges contenant la marchandise. Son nom vient de Auguste Detoeuf  (1883 - 11 avril 1947) un industriel et essayiste français. Le A. Detoeuf appartenait à la Compagnie Française Navigation Rhénane(CFNR) il a été construit à Dordrecht aux Pays Bas en 1962, il semble qu’il n’a qu’un frère jumeau aussi de la CFNR, le Marseille construit en 1963. Après environ 30 ans de bons et loyaux services A.Detoeuf fut démantelé en 1993 aux chantiers de Strasbourg. Ce sera d’ailleurs le dernier bateau démantelé par ces chantiers (Photo Jan Verduin).


Caractéristiques
Longueur    : 3198 cm
Largeur       : 1130 cm
Tiran d'eau : 185 cm
N° de construction : 413
Propulsion : 2 MGO de 950 cv chacun, changés ensuite en 1971 par 2 MGO de 1600 cv chacun

Pousseur A. Detoeuf

Pousseur A. Detoeuf


Les bateaux de la Köln-Düsseldorfer
Les bateaux de la Köln-Düsseldorfer

    La Köln-Düsseldorfer Rheinschifffahrt est la plus grande compagnie de bateaux de croisière du Rhin. Elle possède une flotte de 13 bateaux (bientôt 14), lui permettant ainsi d'organiser plusieurs croisières par jour d’avril à octobre entre Mayence et Cologne.
    

        Dans l'Orgue du Diable, Yoko Pol et Vic rencontre pour la première fois Ingrid à bord du Rhein. Celui qu’ils prennent ensemble à la dernière page est le Drachenfels.

  • Le Drachenfels fut construit en 1961 et rebaptisé en 1985 Wappen von Mainz.
  • Le Rhein fut construit en 1967 et rebaptisé en 1985 Wappen von Köln.

    Ces deux navires, les plus importants de la compagnie, sont quasiment identiques.

    Une photo de l’ex-Drachenfels se trouve dans la rubrique « décors » de l’Orgue Du Diable. Il vient de quitter St Goar et remonte le Rhin. Roger Leloup n’a pu se servir exactement de cette photo car elle est postérieure à 1985. Le blason (Wappen en allemand) de la ville de Mayence (Mainz) a été peint sur l’étrave (extrémité avant du navire). Le Wappen von Köln a reçu celui de la ville de Cologne.

Merci à Lucas pour cet article

 


Caractéristiques

Longueur : 93 m.
Largeur : 15,90 m / 15,50 m
Hauteur des œuvres mortes (au dessus de la flottaison) : 10,20 m
Surface des ponts : 1300 m2
Nombre de places assises :
Pont inférieur : 158 / 118
Pont principal : 394 / 366
Pont supérieur : 372 / 380
Pont extérieur : 1000
Capacités d’embarquement :
Optimale : 500-1000 personnes
Maximale : 2000 personnes


Les bateaux de la Köln-Düsseldorfer

Les bateaux de la Köln-Düsseldorfer


Le cuirrassé Yamato
Le cuirrassé Yamato
Le cuirassé le plus grand jamais construit par l'armée japonaise avec le Musashi qui était de la même classe. Son étude a démarré en 1934 et sa conception en 1937, sa mise à l'eau à eu lieu le 8 août 1940. Tout ceci a était fait dans le plus grand secret. Le Yamato détenait beaucoup de record, entre autres celui des plus gros canons jamais montés sur un navire de guerre, 46 cm !!
Suite à l'invasion des américains à Okinawa le 1 Avril 1945, les japonais lancent une opération kamikaze baptisée "Ten-Go".
Comme l'explique Yoko, le Yamato est parti, pour renforcer l'attaque, le 6 avril 1945 accompagné du croiseur léger Yahagi et de huit destroyers, mais sans appui aérien, et avec juste assez de carburant pour un aller simple.
Il a était repéré une première fois par des sous-marins américains puis une deuxième fois par des avions au matin du 7 avril. Pour intercepter l'arrivée de la flotte, les américains envoyèrent 400 avions et 6 bateaux.
La bataille commença vers midi, et le Yamato sombra 2 heures plus tard, touché par plusieurs bombes et une dizaine de torpille. Deux de ces torpilles firent exploser le magasin principal de munition et, entraînèrent la mort de 75% de l'équipage et un gigantesque nuage de fumée. Le Yamato avait à sont bord 2767 personnes (l'équipage avait était renforcé), seul 269 survécurent…
Une expédition japonaise a retrouvé le Yamato dans les années 80 et a rapporté que le bateau était en deux morceaux. Nous recherchons des images de l'épave.
Le Musashi, son frère, sombra aussi, le 24 octobre 1944, pendant la bataille de la mer de Sibuyan.

Caractéristiques
Déplacement à vide : 65.000t
Longueur : 263,0m
Largueur : 38,9m
Puissance Moteur : 153.553 ch répartis dur 4 hélices.
Vitesse Max : 27.0 kts
Rayon d'action : 13.343Km
Equipage : 2.500 personnes
Armement principal:
3 Triples canons rapides de 460mm,
4 Triples canons rapides de 155mm,
6 Doubles canons grand angle de 127mm,
2 Doubles mitrailleuses de 13mm,
8 Triples mitrailleuses de 25mm.

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato


Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno
Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

     La Fille du vent est l’album de la collection qui met en scène le plus grand nombre de navires. Le Yamato a déjà été évoqué, il constitue le seul bâtiment qui a existé réellement.



     Pour les autres, Roger Leloup s’est inspiré de bateaux existants, en les modifiant selon le besoin.

     Les hydroptères (ou hydrofoil en anglais) sont des navires à ailes portantes, c'est-à-dire qu’ils peuvent déjauger complètement (avoir la coque hors de l’eau). La résistance de l’eau est ainsi diminuée, ce qui leur permet d’atteindre des vitesses de pointe avoisinant les 50 nœuds (soit près de 100 km/h). Ce sont, avec les aéroglisseurs, les navires les plus rapides que l’on trouve dans une marine militaire. Ils ont une propulsion mixte, à hélice en croisière, et à hydrojet pour les grandes vitesses. Ceux qu’utilise le père de Yoko sont inspirés d’un hydroptère construit par la marine italienne en 1974, le Sparviero. Ce navire fut développé dans les années 60 et le prototype fut mis en service 1974.

     Le Sparviero a été désarmé en 1991. Il ne reste des 5 unités de la série que le Grifone et le Condor, placés en réserve. Il semble que la marine italienne ne soit plus intéressée par ce type de bateau car ils sont remplacés par des navires « classiques ». Par contre, il a intéressé la marine japonaise (!) qui en a construit trois sur le modèle du Sparviero, au début des années 90, actuellement en service.

Roger Leloup les a modifiés ainsi :

  • Ils sont plus longs que le modèle original (entre 28 et 30 mètres), ce qui a permis de rajouter deux lance-missiles à l’arrière du navire.
  • L’équipement électronique a été modifié : le radôme qui est en haut de la mâture est copié sur une conduite de tir de fabrication néerlandaise. Par contre, la parabole située devant ce radôme est d’origine, c’est la conduite de tir du canon, un Oto-Melara de 76 mm.
  • Les caissons où sont contenus les missiles sont des copies de ceux des missiles français Exocet (modèle Mer-Mer 38).
  • Les missiles que lancent les navires (page 34) sont des missiles antinavires américains Harpoon. Roger Leloup a pris soin de distinguer le booster, en bleu (moteur fusée d’appoint au propergol solide) du missile en lui-même, propulsé par turbo réacteur. Celui-ci (dans sa version tirée par bâtiments de surface) mesure 4,58 m de long pour un poids de 620 kilos. Il a une portée de 111 km. Développés par les constructeurs MacDonnell-Douglas et Boeing dans les années 70, il est toujours utilisé par la Marine américaine et a été exporté dans de nombreux pays.

 Merci à Lucas


Caractéristiques
Déplacement : 62,5 tonnes (à pleine charge)
Longueur : 23 mètres
Largeur : 7 mètres
Tirant d’eau : 1,30 mètres
Armement : 2 missiles Otomat et un canon de 76 mm Oto-Melara
Propulsion : Une turbine à gaz Rolls-Royce Proteus de 4500 chevaux.

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno


L’aéroglisseur de Seiki Tsuno
L’aéroglisseur de Seiki Tsuno

L’aéroglisseur (hovercraft en anglais) est un appareil qui se déplace sur un "coussin d’air" créée sous sa coque par de gros ventilateurs disposés horizontalement. Utilisant le principe de sustentation, il n'offre qu'une faible résistance à l'avancement. Il fut inventé par le Britannique Christopher Cockerell au milieu des années cinquante. Les aéroglisseurs sont utilisés pour le transport rapide par des compagnies civiles et des marines militaires. Celui dont s’est inspiré Roger Leloup dans La fille du vent est un aéroglisseur de la marine britannique construit par la firme Vosper-Thornycroft en 1975, le VT 2.

Dans l’histoire, cet aéroglisseur met en œuvre deux petits « bombardiers » qui constituent l’arme anti-typhons du professeur Tsuno. Roger Leloup a donc ajouté un système de récupération des avions qui consiste en deux mâtures supportant des filets de récupération, situés de part et d’autre de l’aéroglisseur. Il a également remplacé le radar de navigation d’origine (situé sur la passerelle) par un radar qui ressemble au WM-25 de la firme néerlandaise HSA (Hollandse Signaal Apparaten). Il s’agit du même modèle que ceux des hydroptères du professeur Tsuno.

 Merci à Lucas pour cet article


Caractéristiques
Longueur : 30 mètres.
Largeur : 13,3 mètres.
Tirant d’eau : 86 cm.
Poids : 100 tonnes.
Motorisation : 2 Turbines à gaz Rolls-Royce Proteus de 4250 chevaux.
Vitesse maximale : 45 nœuds (environ 84 km/h).
Capacités d’emport : 130 hommes ou 23,5 tonnes de chargement.
Autonomie : 5 heures avec 10,5 tonnes de carburant.

L’aéroglisseur de Seiki Tsuno

L’aéroglisseur de Seiki Tsuno


Le Patrouilleur d’Ito Kazuky
Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

     Dans la Fille du vent, Roger Leloup a pris comme modèles les unités de la classe Al Bushra. Ces patrouilleurs furent commandés par le Sultanat d’Oman en 1974 au chantier naval Brooke Marine, établi à Lowestoft (Grande Bretagne). Ils furent mis en service en 1977 et vont être très bientôt remplacé par des navires construits en France. 

     Roger Leloup a modifié une caractéristique essentielle du navire mais qui n’a rien changé à sa silhouette : sa propulsion. En effet, page 21, après que Pol ait tiré un missile dans l’étrave du patrouilleur, on ordonne de stopper les turbines. Il n’est donc apparemment pas doté des moteurs diesel d’origine.

 

 Merci à Lucas pour cet article

Caractéristiques
Déplacement : 135 tonnes lèges – 153 tonnes à pleine charge.
Longueur : 37.50 mètres.
Largeur : 6.65 mètres.
Tirant d’eau : 1.65 mètre
Motorisation : 2 diesels Paxman Ventura 16 cylindres – 2 hélices – 4800 chevaux.
Vitesse maximale : 29 nœuds (environ 53 km/h)
Autonomie : 3250 milles marins (6019 km) à la vitesse de 12 nœuds.
Armement :
  • 1 canon de 76 mm Oto-Melara  compact (à l’avant)
  • 1 canon de 20 mm (à l’arrière)
  • 2 mitrailleuses de 7.62 mm  
    Equipements électroniques :
  • 1 radar de navigation Racal-Decca 1226 (sur le mat)
  • 1 conduite de tir Sea Archer avec poste optique Laurence Scott Equipage : 29 hommes.
  •  


    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky


    Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky
    Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky
    Ce sous-marin a des lanceurs verticaux, contenant des missiles de la taille des engins balistiques utilisés par les grandes puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, Grande Bretagne, France et Chine). Il est apparemment inspiré des Sous-marin Nucléaires Lance-engins (S.N.L.E.) français de la classe Redoutable. Ces sous-marins ont assuré la dissuasion française depuis les années 70 jusqu’à la fin des années 90. Ils sont depuis remplacés progressivement par les S.N.L.E. de type Triomphant.

    Roger Leloup n’a donné au sous-marin de Kazuki, dans La fille du vent, que 12 missiles (au lieu des 16 dont sont dotés les Redoutable).

    Merci à Lucas pour cet article


    Caractéristiques
    Déplacement : 8000 tonnes en surface, 9000 tonnes en plongée.
    Dimensions :
    Longueur : 128 mètres - Largeur : 10,60 mètres - Tirant d’eau : 10 mètres.
    Propulsion principale : 1 réacteur à eau pressurisée - 2 turbines à vapeur avec un groupe turboréducteur - 16000 chevaux - 1 hélice.
    Propulsion secondaire : 1 moteur électrique alimenté par 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick de 450 kW. Vitesse : 20 nœuds en surface ; 25 noeuds en plongée.
    Autonomie :
    La propulsion nucléaire donne en théorie une autonomie quasi-illimitée. Seul compte alors les réserves d’oxygène et de vivre pour l’équipage.
    La propulsion de secours permet une autonomie de 5000 milles (9260 km).
    Equipage : 2 équipages (bleu et rouge) de 135 hommes (dont 15 officiers) qui embarquent par roulement.
    Armement :
    Stratégique (nucléaire) : 16 missiles M20 puis M4 (à partire de 1985). Tactique (autodéfense) : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm ; 18 torpilles ; missiles antinavires Exocet SM 39 (tirés par les TLT).

    Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky

    Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky


    La Frégate des officiels
    La Frégate des officiels

    Il s’agit du navire qui, dans La fille du vent, selon les dires de Yoko "amène les invités de Kazuky, la presse, les conseillers militaires, il y aurait même un ministre". Ce n’est pas dans la réalité un navire de la flotte japonaise, comme l’aurait suggéré le drapeau (soit dit en passant, ce n’est pas"Gunkanki", le pavillon de la flotte militaire japonaise, mais "Hinomaru", le pavillon national).

    Pavillon GunkankiPavillon Hinomaru

    Le modèle qu’a choisit Roger Leloup est une frégate de la marine thaïlandaise, le Makut Rajakumarn (ne me demandez pas la prononciation). Cette frégate fut construite par le chantier Yarrow à Scotstoun (Grande Bretagne). Lancée le 18 novembre 1971 et intégrée à la flotte thaïlandaise le 7 mai 1973, elle est toujours en service aujourd’hui.

    Les équipements de cette frégate ont été modernisés à deux reprises, en 1984 et 1997, ce qui a entraîné certaines modifications de son aspect. En particulier, le système Seacat et la conduite de tir WM 44 ont été retirés, le LW 04 remplacé par un radar plus performant, et des lance-torpilles externes installés.

     Merci à Lucas pour cet article

    Caractéristiques
    Lors de la parution de l’album:
    Déplacement : 1650 tonnes (lège) – 1900 tonnes (pleine charge).
    Longueur : 97.56 mètres.
    Largeur : 11 mètres
    Tirant d’eau : 5.50 mètres.
    Propulsion : Combinée Diesel ou gaz : 1 moteur diesel Crossley-Pielstick de 6000 chevaux. 1 turbine à gaz Rolls-Royce Olympus de 23000 chevaux.
    Vitesse maximale : 18 nœuds (sur diesel), 25 nœuds (sur turbine à gaz).
    Armement :
    2 canons de 114 mk 8, en deux tourelles (mk est le diminutif de mark, qui signifie modèle).
    1 système anti-aérien à courte portée Seacat.
    1 mortier anti-sous-marin Limbo
    2 canons de 40 mm anti-aérien.
    Equipements électroniques :
    1 radar de navigation Racal-Decca 626.
    1 radar de veille aérienne LW 04 (devant la cheminée).
    1 conduite de tir WM 22 (le radôme sur le mat principal) associée aux canons de 114 mm.
    1 conduite de tir WM 44 (située juste derrière la cheminée) associée au système Seacat.
    Sonars de conception britannique.
    Equipage : 16 officiers et 124 hommes.
    Autonomie : 1000 miles marins à 25 nœuds, 4000 à 18 nœuds.

    La Frégate des officiels

    La Frégate des officiels


    Le Mercurian
    Le Mercurian

    Le super pétrolier qui est la cible des malfaiteurs semble appartenir à la compagnie britannque Shell tankers ltd. Elle n’est pas explicitement nommée mais le sigle peint sur la cheminée l’indique. Il faut savoir qu’il existe aussi une compagnie Shell française, mais le port d’attache serait alors Le Havre ou Fos-sur-mer, et non Londres.
    Il n’a jamais existé de pétrolier de cette compagnie appelé Mercurian pour la simple raison que tous leurs navires portent des noms de coquillages (en anglais shell).
    Les pétroliers qui ont servi de modèle à Roger Leloup dans Le Feu de Wotan sont le Murex et le Mactra. Ce sont des VLCC, qui signifie Very Large Crude Carrier. Cela se traduit littéralement par très grand transporteur de brut (pétrole non raffiné). Cette catégorie se distingue des simples pétroliers par un déplacement supérieur à 200 000 tonnes.
    Ils ont été construits en 1968 (Murex) et 1969 (Mactra) par les chantiers HDW (Howaldtswerke-Deutsche Werft) de Kiel (Allemagne). Leur système propulsif a été fourni par la firme A.E.G. de Berlin.

    Le Murex a été vendu à l’Office des ports nationaux de Tunisie en 1983, rebaptisé Tazerka et utilisé comme citerne flottante.

    Le Mactra a été vendu à la démolition en 1980.

     A la page 37, Yoko rencontre Hiromi Yasuda, "délégué par la firme qui a fourni les machines pour veiller sur leur fonctionnement". Cela peut signifier que le navire et sa propulsion sont encore sous garantie. En effet, lorsqu’un navire est livré à un armateur, son fonctionnement demeure pendant un an environ sous la responsabilité du constructeur. Celui-ci confie pour cette période un de ses employés à la compagnie qui arme le navire. Il a pour tâche de vérifier que le bâtiment et/ou la propulsion sont utilisés dans des conditions normales.

     Merci à Lucas pour cet article

    Caractéristiques
    Déplacement : 213 000 tonnes environ.
    Longueur : 325 mètres.
    Largeur : 47,17 mètres.
    Tirant d’eau : 24 mètres.
    Propulsion : 2 turbines à vapeur à double réducteur, 28 000 chevaux, 1 hélice.
    Vitesse de croisière : 16 nœuds.
    Capacités de transport : 330 787 m3.

    Le Mercurian

    Le Mercurian

    Le Mercurian


    Le U-Boot du Septième code
    Le U-Boot du Septième code

    Roger Leloup a eu l’obligeance d’indiquer, dans Spirou n°3503, le modèle qui lui a servi à dessiner l’épave du sous-marin que vont explorer Yoko et Emilia. Il s’agit d’un sous-marin de type VII-B, le U 47.

    Cette série fut construite avant la seconde guerre mondiale en 24 exemplaires. Ils étaient plus rapides et avaient une plus grande autonomie que les VII-A précédents. Ils étaient de plus dotés d’un schnorchel qui leur permettait de renouveler leurs réserves d’air en plongée périscopique.

    Le U 47 fut lancé le 29 octobre 1938 à Kiel par les chantiers Krupp Germaniawerft.

    Ce U-Boot et son commandant, Günther Prien, se sont rendu célèbres par un raid effectué dans la base de Scapa Flow, située dans l’archipel des Orcades (au Nord de l’Ecosse) et considérée comme l’une des mieux protégée de la Marine britannique. Dans la nuit du 14 octobre 1939, Le U 47 s’introduit dans la rade et coula le cuirassé Royal Oak. Il fut le premier cuirassé coulé durant la Seconde guerre mondiale. Cette victoire eut un effet plus moral que stratégique, car le Royal Oak était un "vétéran" de la Première guerre mondiale et n’avait pas été modernisé dans l’entre-deux-guerre. Quoi qu’il en soit, le U 47 devint par cette action d’éclat l’un des sous-marins les plus connus de la Seconde guerre mondiale (ce qui explique que M. Leloup l’ait trouvé en maquette). Il fut perdu avec tout son équipage le 8 août 1941 dans l’Atlantique Nord, sa dernière position connue étant approximativement 60 degrès de latitude Nord et 19 degrès de longitude Ouest. On ignore les circonstances exactes du naufrage, attaque alliée ou accident.

    Roger Leloup a également précisé qu’il a pris quelques libertés concernant le sous-marin : il n’avait qu’un seul tube lance-torpille à l’arrière, et le canon de 88 mm, supprimé de tous les U-Boot de type VII-B pendant la guerre, est figuré devant le kiosque. Par ailleurs, une légère erreur se trouve dans la page 11 : les numéros de tubes lance-torpilles ont été inversés, les I et III se trouvaient à droite dans le compartiment, et non à gauche. Il n’y aurait d’ailleurs pas eu d’erreur si le sous-marin était français et non allemand.

    De nombreuses légendes sont nées autour de l’idée que des sous-marins aient put être utilisés par les allemands pour évacuer certains trésors ou personnalités. Ils auraient été les seuls à pouvoir effectuer ces missions car les alliés avaient alors la maîtrise totale des mers.


    Il est amusant de constater que deux auteurs, Roger Leloup et Francis Bergèse, s’en soient inspirés pour des histoires parues quasi simultanément dans Spirou, respectivement Le Septième code et Mystère en Antarctique, la dernière aventure de Buck Danny : la personne a révélé le secret du trésor caché était sous-marinier.

    Merci à Lucas pour cet article


    Caractéristiques
    Déplacement : 753 tonnes (surface), 857 tonnes (immersion), 1040 tonnes (pleine charge)
    Dimensions : 66,50 m. (long.) / 6,20 m (larg.) / 9,50 m (ht.).
    Puissances motrices :
    - 3200 chevaux (moteurs diesel).
    - 750 chevaux (moteurs électriques).
    Vitesses : 17 nœuds en surface et 8 nœuds en plongée.
    Distances franchissables :
    - 6500 miles (12000 km environ) à 12 nœuds et en surface.
    - 80 miles (150 km environ) à 4 nœuds et en plongée.
    Armement :
    - 14 torpilles (4 tubes lance-torpilles à l’avant et 1 à l’arrière, 533 mm de diamètre)
    - 26 mines flottantes.
    - un canon anti-aérien de 88 mm.
    - un canon anti-aérien de 20 mm.
    Equipage : 45 hommes.
    Immersion maximale : 220 mètres.

     


    Le U-Boot du Septième code

    Le U-Boot du Septième code

    Le U-Boot du Septième code


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