Les engins de l'album: Le Septième Code

Consolidated PBY Catalina
Consolidated PBY Catalina
Le Catalina est un hydravion bimoteur pouvant emporter 9 hommes d’équipage. Il fut d’abord conçu à des fins civiles (liaisons régulières vers Hawaï et le Canal de Panama) puis militaires, soit pour la reconnaissance, soit pour le sauvetage des pilotes tombés en mer, soit enfin pour la lutte anti-sous-marine. Originellement appelé "PBY" par les Etats-Unis, il acquit son surnom de "Catalina" par les Britanniques, et de nombreuses nations en firent usage. La firme "Consolidated" le construisit ou en accorda la licence à raison de 4000 exemplaires sur une période de dix ans depuis son premier essai en vol (en mars 1935), ce qui en fait l’hydravion le plus construit dans l’histoire de l’aviation. Le Catalina a en outre volé plus d’heures pendant des patrouilles de combat que n’importe quel autre avion de guerre américain de la deuxième guerre mondiale. Le Catalina est un avion lent, mais robuste, de construction aisée, exceptionnellement fiable, et doté d’un rayon d’action inégalé par les appareils de cette époque. Il bénéficia en outre d’améliorations notables tout au long du conflit, du PBY-1 au PBY -6A à la fin de ce dernier. Ce fut l’un de ces exemplaires qui repéra le cuirassé allemand "Bismarck" en 1941. Par ailleurs, durant la Guerre du Pacifique, plusieurs escadres opérèrent de nuit, équipées de détecteurs d’anomalies magnétiques, attaquèrent les convois de ravitaillement japonais et coulèrent 112.700 tonnes de bateaux marchands tout en endommageant 10 navires de guerre. Les PBY jouèrent aussi un rôle crucial durant la bataille de "Midway", car, grâce à leur autonomie de vol supérieure à celle des avions nippons, ce furent eux qui permirent à la flotte de l’amiral Nimitz de déceler la présence de son homologue japonais Yamamoto et de l’attaquer en premier. Le Catalina resta en service au sein de l’United States Air Force jusqu’en 1950, et jusque dans les années 1970 dans d’autres armées. Un certain nombre d’entre eux sont toujours en service de nos jours, employés comme bombardier d’eau dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt. C’est cette fonction qu’assume l’un de ces exemplaires, non armés, et que pilote le père d’Emilia dans Le septième code.

Caractéristiques
(dans sa version PBY-5)
Longueur : 19,47 m
Envergure : 31,7 m
Hauteur train déployé : 6,50 m
Surface Alaire : 130 m
Masse à vide : 9,500 t Masse maximale au décollage : 15,40 t
Armement : 3 mitrailleuses de 12,7 mm
Des pylônes sous les ailes pour emporter des bombes, des torpilles ou des mines.
Motorisation : 2 moteurs Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp 14 Cylindres en étoile
Vitesse maximale à 7.000 pieds : 290 km/h / 160 kts
Vitesse de croisière : 190 km/h / 105 kts
Plafond : 14 700 ft
Distance franchissable : 4100 kilomètres / 2200 Nq
Autonomie : 20 heures.

Consolidated PBY Catalina

Consolidated PBY Catalina

Consolidated PBY Catalina


Stearman Kaydet
Stearman Kaydet
à venir
Le U-Boot du Septième code
Le U-Boot du Septième code

Roger Leloup a eu l’obligeance d’indiquer, dans Spirou n°3503, le modèle qui lui a servi à dessiner l’épave du sous-marin que vont explorer Yoko et Emilia. Il s’agit d’un sous-marin de type VII-B, le U 47.

Cette série fut construite avant la seconde guerre mondiale en 24 exemplaires. Ils étaient plus rapides et avaient une plus grande autonomie que les VII-A précédents. Ils étaient de plus dotés d’un schnorchel qui leur permettait de renouveler leurs réserves d’air en plongée périscopique.

Le U 47 fut lancé le 29 octobre 1938 à Kiel par les chantiers Krupp Germaniawerft.

Ce U-Boot et son commandant, Günther Prien, se sont rendu célèbres par un raid effectué dans la base de Scapa Flow, située dans l’archipel des Orcades (au Nord de l’Ecosse) et considérée comme l’une des mieux protégée de la Marine britannique. Dans la nuit du 14 octobre 1939, Le U 47 s’introduit dans la rade et coula le cuirassé Royal Oak. Il fut le premier cuirassé coulé durant la Seconde guerre mondiale. Cette victoire eut un effet plus moral que stratégique, car le Royal Oak était un "vétéran" de la Première guerre mondiale et n’avait pas été modernisé dans l’entre-deux-guerre. Quoi qu’il en soit, le U 47 devint par cette action d’éclat l’un des sous-marins les plus connus de la Seconde guerre mondiale (ce qui explique que M. Leloup l’ait trouvé en maquette). Il fut perdu avec tout son équipage le 8 août 1941 dans l’Atlantique Nord, sa dernière position connue étant approximativement 60 degrès de latitude Nord et 19 degrès de longitude Ouest. On ignore les circonstances exactes du naufrage, attaque alliée ou accident.

Roger Leloup a également précisé qu’il a pris quelques libertés concernant le sous-marin : il n’avait qu’un seul tube lance-torpille à l’arrière, et le canon de 88 mm, supprimé de tous les U-Boot de type VII-B pendant la guerre, est figuré devant le kiosque. Par ailleurs, une légère erreur se trouve dans la page 11 : les numéros de tubes lance-torpilles ont été inversés, les I et III se trouvaient à droite dans le compartiment, et non à gauche. Il n’y aurait d’ailleurs pas eu d’erreur si le sous-marin était français et non allemand.

De nombreuses légendes sont nées autour de l’idée que des sous-marins aient put être utilisés par les allemands pour évacuer certains trésors ou personnalités. Ils auraient été les seuls à pouvoir effectuer ces missions car les alliés avaient alors la maîtrise totale des mers.


Il est amusant de constater que deux auteurs, Roger Leloup et Francis Bergèse, s’en soient inspirés pour des histoires parues quasi simultanément dans Spirou, respectivement Le Septième code et Mystère en Antarctique, la dernière aventure de Buck Danny : la personne a révélé le secret du trésor caché était sous-marinier.

Merci à Lucas pour cet article


Caractéristiques
Déplacement : 753 tonnes (surface), 857 tonnes (immersion), 1040 tonnes (pleine charge)
Dimensions : 66,50 m. (long.) / 6,20 m (larg.) / 9,50 m (ht.).
Puissances motrices :
- 3200 chevaux (moteurs diesel).
- 750 chevaux (moteurs électriques).
Vitesses : 17 nœuds en surface et 8 nœuds en plongée.
Distances franchissables :
- 6500 miles (12000 km environ) à 12 nœuds et en surface.
- 80 miles (150 km environ) à 4 nœuds et en plongée.
Armement :
- 14 torpilles (4 tubes lance-torpilles à l’avant et 1 à l’arrière, 533 mm de diamètre)
- 26 mines flottantes.
- un canon anti-aérien de 88 mm.
- un canon anti-aérien de 20 mm.
Equipage : 45 hommes.
Immersion maximale : 220 mètres.

 


Le U-Boot du Septième code

Le U-Boot du Septième code

Le U-Boot du Septième code