Les engins de l'album: La Fille du Vent

Mitsubishi A6M Zero
Mitsubishi A6M Zero

Le Mitsubishi fut un avion de chasse monoplace embarqué destiné à équiper les porte-avions de la Marine Impériale Japonaise en préparation de la 2° guerre mondiale. Il vola pour la première fois le 1° avril 1939, et fut d’abord mis en service en Chine en juillet 1940 sous le nom de “Zéro-Sen” (bien que les Américains lui donnèrent le nom de code “Zeke”).
Dès son apparition, il surclassait tout les chasseurs adverses, même les appareils américains, grâce à sa grande maniabilité et une autonomie de vol sans égale. Ce fut lui qui escorta les bombardiers nippons lors de l’attaque de Pearl Harbour le 7
décembre 1941, et il fut l’avion de chasse le plus construit par les Japonais durant la guerre (10.937 unités).
Mais son succès fut tel qu’il en devint la victime :l’Etat-Major nippon s’obstina en effet à en poursuivre la construction tout en tentant de l’améliorer constamment jusqu’à la fin du conflit, bien que surclassé à partir de 1943 par les chasseurs américains “Hellcat” et “Corsair”. Face à ces nouveaux appareils ennemis, sa puissance de feu (deux canons dans les ailes et deux mitrailleuses sur le fuselage) devint insuffisante, et la légèreté de sa construction qui le rendait si maniable avait pour prix l’absence de protection réellement efficace tant pour l’avion que pour le pilote lui même (ainsi, contrairement aux appareils américains, le poste de pilotage du Zéro n’était pas blindé, sans parler de ses réservoirs non auto-obturants).
Le massacre de beaucoup d’entre eux couta la vie à de nombreux pilotes expérimentés jusqu’à ce que le Japon, outre le manque de rendement industriel qui ralentissait la production de ces avions, ne disposa même plus de suffisamment de pilotes qualifiés pour les remplacer. Les derniers d’entre eux furent finalement utilisés comme “kamikazes”(avion-suicide), et c’est à bord de l’un d’eux qu’embarqua Aoki, l’ami d’enfance de Yoko, dans la fille du vent.


Merci à Pol pour cet article

Caractéristiques
Moteur en double étoile 13 à 14 cylindres de 780 chevaux pour la première version.
Envergure moyenne : 12 mètres.
Vitesse maximale : 509 km/h pour les premiers,
580 km/h pour les dernières versions.
Taux de montée initial : 1370 m/minutes.
Plafond maximal pour les meilleurs d’entre eux : 12.000 mètres.
Autonomie avec des réservoirs largables : 3110 km.
Armement moyen : deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,7. Rateliers d’ail pour deux bombes légères de 60 kg.

Mitsubishi A6M Zero

Mitsubishi A6M Zero

Mitsubishi A6M Zero


Le cuirrassé Yamato
Le cuirrassé Yamato
Le cuirassé le plus grand jamais construit par l'armée japonaise avec le Musashi qui était de la même classe. Son étude a démarré en 1934 et sa conception en 1937, sa mise à l'eau à eu lieu le 8 août 1940. Tout ceci a était fait dans le plus grand secret. Le Yamato détenait beaucoup de record, entre autres celui des plus gros canons jamais montés sur un navire de guerre, 46 cm !!
Suite à l'invasion des américains à Okinawa le 1 Avril 1945, les japonais lancent une opération kamikaze baptisée "Ten-Go".
Comme l'explique Yoko, le Yamato est parti, pour renforcer l'attaque, le 6 avril 1945 accompagné du croiseur léger Yahagi et de huit destroyers, mais sans appui aérien, et avec juste assez de carburant pour un aller simple.
Il a était repéré une première fois par des sous-marins américains puis une deuxième fois par des avions au matin du 7 avril. Pour intercepter l'arrivée de la flotte, les américains envoyèrent 400 avions et 6 bateaux.
La bataille commença vers midi, et le Yamato sombra 2 heures plus tard, touché par plusieurs bombes et une dizaine de torpille. Deux de ces torpilles firent exploser le magasin principal de munition et, entraînèrent la mort de 75% de l'équipage et un gigantesque nuage de fumée. Le Yamato avait à sont bord 2767 personnes (l'équipage avait était renforcé), seul 269 survécurent…
Une expédition japonaise a retrouvé le Yamato dans les années 80 et a rapporté que le bateau était en deux morceaux. Nous recherchons des images de l'épave.
Le Musashi, son frère, sombra aussi, le 24 octobre 1944, pendant la bataille de la mer de Sibuyan.

Caractéristiques
Déplacement à vide : 65.000t
Longueur : 263,0m
Largueur : 38,9m
Puissance Moteur : 153.553 ch répartis dur 4 hélices.
Vitesse Max : 27.0 kts
Rayon d'action : 13.343Km
Equipage : 2.500 personnes
Armement principal:
3 Triples canons rapides de 460mm,
4 Triples canons rapides de 155mm,
6 Doubles canons grand angle de 127mm,
2 Doubles mitrailleuses de 13mm,
8 Triples mitrailleuses de 25mm.

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato

Le cuirrassé Yamato


Shin Meiwa US-1
Shin Meiwa US-1
C'est un dérivé d'hydravion anti-sous-marin, le PS-1. Le premier vol en novembre 1974, entrée en service l'été suivant, il a équipé la JMSDF (Force Japonaise de Défense Maritime). Le rôle de cet avion est essentiellement le sauvetage en mer, il y a eu un projet de version pour la lute anti-incendie, mais qui a été abandonné pour des raisons de coût élevés.
Dans La fille du vent cet avion a permit de parachuter Yoko au dessus de son île natale, après un voyage de quelques 2000 Km, c'était dans le US-1A immatriculé 9075 (voir ci-dessous les photos).
Ce type d'avion, a toujours du succès, car en 1996 un nouveau programme a été lancé pour remplacer le US-1A, le nouveau modèle est le US-1A Kai, qui vola pour la première fois en 2003 et semblable extérieurement en tout point à ses parents. On notera comme grosse différence, les moteurs, des Rolls-Royce, plus puissant et une cabine pressurisé dans cette nouvelle version.

Caractéristiques
Hydravion amphibie de recherche et sauvetage.
longueur: 33,46m
envergures: 33.15m
hauteur: 9,82m
poids maximal au décollage: 45000kg
vitesse maximale: 496km/h
plafond pratique: 8200m
autonomie: 4200km
moteur: 4 turbopropulseurs General Electric
T64-IHI-10 construits sous licence(soyons précis) de 3060ch chacun.

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1

Shin Meiwa US-1


DC10 Swissair
DC10 Swissair
À venir.
Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno
Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

     La Fille du vent est l’album de la collection qui met en scène le plus grand nombre de navires. Le Yamato a déjà été évoqué, il constitue le seul bâtiment qui a existé réellement.



     Pour les autres, Roger Leloup s’est inspiré de bateaux existants, en les modifiant selon le besoin.

     Les hydroptères (ou hydrofoil en anglais) sont des navires à ailes portantes, c'est-à-dire qu’ils peuvent déjauger complètement (avoir la coque hors de l’eau). La résistance de l’eau est ainsi diminuée, ce qui leur permet d’atteindre des vitesses de pointe avoisinant les 50 nœuds (soit près de 100 km/h). Ce sont, avec les aéroglisseurs, les navires les plus rapides que l’on trouve dans une marine militaire. Ils ont une propulsion mixte, à hélice en croisière, et à hydrojet pour les grandes vitesses. Ceux qu’utilise le père de Yoko sont inspirés d’un hydroptère construit par la marine italienne en 1974, le Sparviero. Ce navire fut développé dans les années 60 et le prototype fut mis en service 1974.

     Le Sparviero a été désarmé en 1991. Il ne reste des 5 unités de la série que le Grifone et le Condor, placés en réserve. Il semble que la marine italienne ne soit plus intéressée par ce type de bateau car ils sont remplacés par des navires « classiques ». Par contre, il a intéressé la marine japonaise (!) qui en a construit trois sur le modèle du Sparviero, au début des années 90, actuellement en service.

Roger Leloup les a modifiés ainsi :

  • Ils sont plus longs que le modèle original (entre 28 et 30 mètres), ce qui a permis de rajouter deux lance-missiles à l’arrière du navire.
  • L’équipement électronique a été modifié : le radôme qui est en haut de la mâture est copié sur une conduite de tir de fabrication néerlandaise. Par contre, la parabole située devant ce radôme est d’origine, c’est la conduite de tir du canon, un Oto-Melara de 76 mm.
  • Les caissons où sont contenus les missiles sont des copies de ceux des missiles français Exocet (modèle Mer-Mer 38).
  • Les missiles que lancent les navires (page 34) sont des missiles antinavires américains Harpoon. Roger Leloup a pris soin de distinguer le booster, en bleu (moteur fusée d’appoint au propergol solide) du missile en lui-même, propulsé par turbo réacteur. Celui-ci (dans sa version tirée par bâtiments de surface) mesure 4,58 m de long pour un poids de 620 kilos. Il a une portée de 111 km. Développés par les constructeurs MacDonnell-Douglas et Boeing dans les années 70, il est toujours utilisé par la Marine américaine et a été exporté dans de nombreux pays.

 Merci à Lucas


Caractéristiques
Déplacement : 62,5 tonnes (à pleine charge)
Longueur : 23 mètres
Largeur : 7 mètres
Tirant d’eau : 1,30 mètres
Armement : 2 missiles Otomat et un canon de 76 mm Oto-Melara
Propulsion : Une turbine à gaz Rolls-Royce Proteus de 4500 chevaux.

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno

Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno


L’aéroglisseur de Seiki Tsuno
L’aéroglisseur de Seiki Tsuno

L’aéroglisseur (hovercraft en anglais) est un appareil qui se déplace sur un "coussin d’air" créée sous sa coque par de gros ventilateurs disposés horizontalement. Utilisant le principe de sustentation, il n'offre qu'une faible résistance à l'avancement. Il fut inventé par le Britannique Christopher Cockerell au milieu des années cinquante. Les aéroglisseurs sont utilisés pour le transport rapide par des compagnies civiles et des marines militaires. Celui dont s’est inspiré Roger Leloup dans La fille du vent est un aéroglisseur de la marine britannique construit par la firme Vosper-Thornycroft en 1975, le VT 2.

Dans l’histoire, cet aéroglisseur met en œuvre deux petits « bombardiers » qui constituent l’arme anti-typhons du professeur Tsuno. Roger Leloup a donc ajouté un système de récupération des avions qui consiste en deux mâtures supportant des filets de récupération, situés de part et d’autre de l’aéroglisseur. Il a également remplacé le radar de navigation d’origine (situé sur la passerelle) par un radar qui ressemble au WM-25 de la firme néerlandaise HSA (Hollandse Signaal Apparaten). Il s’agit du même modèle que ceux des hydroptères du professeur Tsuno.

 Merci à Lucas pour cet article


Caractéristiques
Longueur : 30 mètres.
Largeur : 13,3 mètres.
Tirant d’eau : 86 cm.
Poids : 100 tonnes.
Motorisation : 2 Turbines à gaz Rolls-Royce Proteus de 4250 chevaux.
Vitesse maximale : 45 nœuds (environ 84 km/h).
Capacités d’emport : 130 hommes ou 23,5 tonnes de chargement.
Autonomie : 5 heures avec 10,5 tonnes de carburant.

L’aéroglisseur de Seiki Tsuno

L’aéroglisseur de Seiki Tsuno


Alvin
Alvin

Le mini sous-marin de Kazuki Le sous-marin dont se sert le trio pour s’échapper de la base de Kazuki est un DSV (Deep Submergence Vehicle) ou submersible habité pour grandes profondeurs. Il ne s’agit pas d’un bathyscaphe, ce dernier étant un engin beaucoup plus gros. Roger Leloup s’est inspiré du DSV Alvin quand il a dessiné son sous-marin dans La fille du vent. L’Alvin fut construit aux Etats-Unis en 1964. Il appartient à l’US Navy, mais est affrété par le WHOI (Woods-Hole Oceanographic Institute), institut de recherche océanographique basé dans une petite ville du Massachusetts. Il est toujours en service aujourd’hui, mais a été modifié à plusieurs reprises.

Roger Leloup a ajouté sur son sous-marin deux "pods ". Le pod est un propulseur composé d’une nacelle étanche supportant le moteur électrique qui actionne directement l’hélice (Le Queen Mary II est par exemple doté de ce système). Ceux du sous-marin peuvent pivoter verticalement et facilitent ses déplacements verticaux (cf. page 37). L’habitacle de l’Alvin est une sphère de 1,85 mètres de diamètre (6 pieds) en titane. Elle ne dispose que d’un accès, la porte étanche située au niveau du kiosque. Les trois ouvertures à l’avant du sous-marin ne sont que des hublots permettant au pilote de diriger le sous-marin et aux scientifiques d’observer ou de se servir des bras articulés. Leloup l’a modifié pour y ajouter un accès par l’avant. Nos héros empruntent ce passage lorsqu’ils s’enfuient de la base de Kazuki. Le sous-marin est doté d’un chalumeau qui va s’avérer très utile à Yoko… (Petite remarque : ce modèle de chalumeau, utilisé pour les soudures sous-marines, dépasse les 2.300°C). L’Alvin n’en a pas, mais les 2 bras articulés dont il est doté lui permettraient tout à fait d’en être équipé.
Merci à Lucas pour cet article


Caractéristiques
Déplacement : 17 tonnes.
Longueur : 7,10 mètres.
Largeur : 2,60 mètres.
Hauteur : 3,70 mètres.
Profondeur maximale opérationnelle : 3.650 mètres.
Equipage : 1 pilote et 2 scientifiques.
Propulsion : 2 moteurs électriques, 1 hélice, vitesse de 2 nœuds

Alvin

Alvin

Alvin


Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky
Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky
Ce sous-marin a des lanceurs verticaux, contenant des missiles de la taille des engins balistiques utilisés par les grandes puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, Grande Bretagne, France et Chine). Il est apparemment inspiré des Sous-marin Nucléaires Lance-engins (S.N.L.E.) français de la classe Redoutable. Ces sous-marins ont assuré la dissuasion française depuis les années 70 jusqu’à la fin des années 90. Ils sont depuis remplacés progressivement par les S.N.L.E. de type Triomphant.

Roger Leloup n’a donné au sous-marin de Kazuki, dans La fille du vent, que 12 missiles (au lieu des 16 dont sont dotés les Redoutable).

Merci à Lucas pour cet article


Caractéristiques
Déplacement : 8000 tonnes en surface, 9000 tonnes en plongée.
Dimensions :
Longueur : 128 mètres - Largeur : 10,60 mètres - Tirant d’eau : 10 mètres.
Propulsion principale : 1 réacteur à eau pressurisée - 2 turbines à vapeur avec un groupe turboréducteur - 16000 chevaux - 1 hélice.
Propulsion secondaire : 1 moteur électrique alimenté par 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick de 450 kW. Vitesse : 20 nœuds en surface ; 25 noeuds en plongée.
Autonomie :
La propulsion nucléaire donne en théorie une autonomie quasi-illimitée. Seul compte alors les réserves d’oxygène et de vivre pour l’équipage.
La propulsion de secours permet une autonomie de 5000 milles (9260 km).
Equipage : 2 équipages (bleu et rouge) de 135 hommes (dont 15 officiers) qui embarquent par roulement.
Armement :
Stratégique (nucléaire) : 16 missiles M20 puis M4 (à partire de 1985). Tactique (autodéfense) : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm ; 18 torpilles ; missiles antinavires Exocet SM 39 (tirés par les TLT).

Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky

Le sous-marin lance-missiles d’Ito Kazuky


Le Patrouilleur d’Ito Kazuky
Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

     Dans la Fille du vent, Roger Leloup a pris comme modèles les unités de la classe Al Bushra. Ces patrouilleurs furent commandés par le Sultanat d’Oman en 1974 au chantier naval Brooke Marine, établi à Lowestoft (Grande Bretagne). Ils furent mis en service en 1977 et vont être très bientôt remplacé par des navires construits en France. 

     Roger Leloup a modifié une caractéristique essentielle du navire mais qui n’a rien changé à sa silhouette : sa propulsion. En effet, page 21, après que Pol ait tiré un missile dans l’étrave du patrouilleur, on ordonne de stopper les turbines. Il n’est donc apparemment pas doté des moteurs diesel d’origine.

 

 Merci à Lucas pour cet article

Caractéristiques
Déplacement : 135 tonnes lèges – 153 tonnes à pleine charge.
Longueur : 37.50 mètres.
Largeur : 6.65 mètres.
Tirant d’eau : 1.65 mètre
Motorisation : 2 diesels Paxman Ventura 16 cylindres – 2 hélices – 4800 chevaux.
Vitesse maximale : 29 nœuds (environ 53 km/h)
Autonomie : 3250 milles marins (6019 km) à la vitesse de 12 nœuds.
Armement :
  • 1 canon de 76 mm Oto-Melara  compact (à l’avant)
  • 1 canon de 20 mm (à l’arrière)
  • 2 mitrailleuses de 7.62 mm  
    Equipements électroniques :
  • 1 radar de navigation Racal-Decca 1226 (sur le mat)
  • 1 conduite de tir Sea Archer avec poste optique Laurence Scott Equipage : 29 hommes.
  •  


    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky

    Le Patrouilleur d’Ito Kazuky


    La Frégate des officiels
    La Frégate des officiels

    Il s’agit du navire qui, dans La fille du vent, selon les dires de Yoko "amène les invités de Kazuky, la presse, les conseillers militaires, il y aurait même un ministre". Ce n’est pas dans la réalité un navire de la flotte japonaise, comme l’aurait suggéré le drapeau (soit dit en passant, ce n’est pas"Gunkanki", le pavillon de la flotte militaire japonaise, mais "Hinomaru", le pavillon national).

    Pavillon GunkankiPavillon Hinomaru

    Le modèle qu’a choisit Roger Leloup est une frégate de la marine thaïlandaise, le Makut Rajakumarn (ne me demandez pas la prononciation). Cette frégate fut construite par le chantier Yarrow à Scotstoun (Grande Bretagne). Lancée le 18 novembre 1971 et intégrée à la flotte thaïlandaise le 7 mai 1973, elle est toujours en service aujourd’hui.

    Les équipements de cette frégate ont été modernisés à deux reprises, en 1984 et 1997, ce qui a entraîné certaines modifications de son aspect. En particulier, le système Seacat et la conduite de tir WM 44 ont été retirés, le LW 04 remplacé par un radar plus performant, et des lance-torpilles externes installés.

     Merci à Lucas pour cet article

    Caractéristiques
    Lors de la parution de l’album:
    Déplacement : 1650 tonnes (lège) – 1900 tonnes (pleine charge).
    Longueur : 97.56 mètres.
    Largeur : 11 mètres
    Tirant d’eau : 5.50 mètres.
    Propulsion : Combinée Diesel ou gaz : 1 moteur diesel Crossley-Pielstick de 6000 chevaux. 1 turbine à gaz Rolls-Royce Olympus de 23000 chevaux.
    Vitesse maximale : 18 nœuds (sur diesel), 25 nœuds (sur turbine à gaz).
    Armement :
    2 canons de 114 mk 8, en deux tourelles (mk est le diminutif de mark, qui signifie modèle).
    1 système anti-aérien à courte portée Seacat.
    1 mortier anti-sous-marin Limbo
    2 canons de 40 mm anti-aérien.
    Equipements électroniques :
    1 radar de navigation Racal-Decca 626.
    1 radar de veille aérienne LW 04 (devant la cheminée).
    1 conduite de tir WM 22 (le radôme sur le mat principal) associée aux canons de 114 mm.
    1 conduite de tir WM 44 (située juste derrière la cheminée) associée au système Seacat.
    Sonars de conception britannique.
    Equipage : 16 officiers et 124 hommes.
    Autonomie : 1000 miles marins à 25 nœuds, 4000 à 18 nœuds.

    La Frégate des officiels

    La Frégate des officiels


    Les avions de Yoko et Aoki
    Les avions de Yoko et Aoki

    Leloup semble s’être inspiré du missile de croisiere americain AGM-86B pour dessiner les avions utilisés par Yoko et Aoki dans La fille du vent pour déposer les charges destinées à détruire le typhon de Kazuki. Développé dans le début des années 70, le premier AGM-86B vola le 5 mars 1976, soit trois ans avant la publication de l’album. Leloup semble pourtant avoir pris quelques libertées par rapport à la forme original du missile. Les ailes semblent plus longues sur les avions, et un moteur fusée a été rajouté sous l’empennage verticale plus grand que sur le missile. La forme du fuselage a aussi été adaptée à la présence du cockpit, bien evidemment inutile sur le missile.

    Merci à LGM pour cet article


    Caractéristiques
    Fonction: Missile de croisiere Air-Sol stratégique.
    Constructeur: Boeing Defense and Space Group.
    Moteur: Williams Research Corp. F-107-WR-10 turbofan.
    Longueur: 6.3 metres.
    Diametre: 62.23 centimetres.
    Envergure: 3.65 metres.
    Poids: 1,429 kilogrammes.
    Portée: plus de 2400 km.
    Vitesse: environ 885 km/h (Mach 0.73).

    Les avions de Yoko et Aoki

    Les avions de Yoko et Aoki