Les Personnages de l'album: Le Canon de Kra

Colonel Tagashi 

Le colonel Tagashi est pour la première fois présent dans la série au début de La fille du vent. Comme il travaille pour les services météorologiques de l'aviation japonaise, il est bien placé pour apprécier le danger du duel que se livrent l'industriel Kazuky et le père de Yoko, géophysicien, pour fabriquer ou détruire des typhons. Tout comme Seiki Tsuno, il a tendance à penser que les Occidentaux ne devraient pas être mêlés à une affaire considérée comme strictement japonaise. Nous retrouvons le colonel Tagashi également dans Le canon de Kra, aux cotés de Peter Hertzel, pour confier une nouvelle mission à Yoko (un "double retour" puisque Hertzel aussi avait déjà été rencontré dans un album précédent, soit Le feu de Wotan. Il a son idée sur l'emploi que le trafiquant d'armes Sakamoto entend réserver aux obus géants que ce dernier se fait livrer par une firme allemande. Aurait-il quitté les services météorologiques pour entrer dans ceux de la Défense ?
Peter Hertzel 

Peter Hertzel, dirigeant d'une société d'assurances allemande qui porte son nom (où est ce une couverture?), intervient deux fois dans la série.
Dans Le feu de Wotan, cet ami du Professeur Zimmer veut, tout comme ce dernier, prévenir un attentat criminel contre un super pétrolier au large de la Bretagne. Puissant, riche et influent, il a accès aux principales banques de données informatiques dans le monde, ce qui explique sans doute pourquoi le Professeur Zimmer le considère comme "un maître de l'informatique". Il semble tout savoir sur tout le monde... en tout les cas, il n'hésite pas à enquêter sur la vie privée de Yoko - pour une bonne cause, heureusement.
Il revient dans Le canon de Kra, pour proposer une nouvelle mission à Yoko. Cet espèce de super justicier au bras long s'inquiète d'une autre menace que fait peser un trafiquant d'armes japonais, une menace qui, comme dans Le feu de Wotan, n'est pas seulement d'ordre militaire, mais aussi écologique (après une possible marée noire, des obus géants contenant des déchets radioactifs). Mais si Hertzel assure la logistique technique et financière, il a besoin de Yoko et de ses comparses pour faire l'essentiel... et le plus dangereux ! (commentaire par Pol)
Le ''Fou'' 

« Qui êtes-vous ? » demandera Yoko. « Moi ?... un fou ! » répondra l’individu dont on n’apprendra jamais le nom. Celui-ci ainsi que d’autres hommes souhaitaient faire la révolution pour rétablir la justice au Kampong. Ils ont fait confiance à Sakamoto jusqu’à ce que celui-ci leur dévoile le projet du canon (voir Le canon de Kra) et qu’ils se retournent contre lui. Le « fou » sauve Yoko des hommes de Sakamoto qui étaient à ses trousses et fera équipe avec elle pour une mission toute aussi folle, qui vise à détruire l’immense canon qui menace Katao (commentaire par Cherrydean).
Madame Onago 

C’est la femme du capitaine Onago et on les retrouve dans Le canon de Kra. Elle est arrivée du Cambodge en même temps que son mari. Prisonnière de Sakamoto, celui-ci se sert d’elle pour faire pression sur le capitaine et empêcher le Kampong d’utiliser sa force de frappe pour le neutraliser. En fin d’épisode, elle avoue à Yoko sa jalousie de ne point l’égaler, mais aussi sa joie de la connaître (merci à Cyann).
Capitaine Onago 

Il s'agit d'un réfugié politique cambodgien arrivé au Kampong avec un groupe d’exilés dont Sakamoto fit ses esclaves, mais le capitaine réussit à s’échapper et devint pilote des F16 du Kampong (voir Le canon de Kra). Yoko fait appel à lui pour aller inspecter un cargo de Sakamoto qui a explosé en mer. Après l’attentat de leur hélicoptère dont il sauvera Yoko, il l’emmènera avec lui à la base militaire de Sokmo pour assurer sa sécurité et lui faire tracer son itinéraire de vol à l’avance. Il interviendra une seconde fois en faveur de Yoko pour empêcher le pilote de Sakamoto de détruire le colibri et tentera même d’écraser son F16 sur le canon de Sakamoto, mais la portée est trop longue et le jet s’écrase sans faire bouger le canon. Onago sera fait prisonnier par Sakamoto et ses sbires et seule l’intervention de Yoko permettra sa libération et celle des autres prisonniers. Onago éprouve une certaine admiration pour Yoko dont il fera par la suite les éloges à sa femme. En fin d’épisode, il lui demande si elle n’éprouve pas l’envie de se calmer et de fonder une famille; Yoko lui répond alors : « Oui!… un jour, ça viendra! ». C’est, et il faut le noter, la première fois que Yoko évoque sa future vie de famille (merci à Cyann).
Sakamoto 

Dans Le canon de Kra, Sakamoto est établi au Kampong, un État miniature imaginaire entre la Thaïlande et la Malaisie. Sa demeure, une grande maison de style japonais, est sise à Katao, la capitale de l'État. Il est reconnu comme étant le plus grand trafiquant d'armes de l'Asie et s'est enrichi grâce à la vente de stocks dont il avait la gestion durant la deuxième guerre mondiale, une activité qu'il défend devant une Yoko improvisée en journaliste par des aphorismes exploitant les traumatismes d'un Japon vaincu. Lui-même, ancien pilote d'élite de cette guerre, visite encore ses dépots dans des îles à bord d'une version "flotteurs" du célèbre avion de chasse "Zéro", comme pour se rappeler à l'époque où il a réellement servi son pays. Derrière le nostalgique d'une cause perdue se profile un aventurier ambitieux désirant mettre main basse sur le Kampong (riche en pétrole) grâce à la menace d'un canon géant installé dans l'isthme de Kra, et qu'il rend particulièrement dangereux en chargeant ses obus de déchets radioactifs provenant d'une centrale nucléaire du Kampong que Sakamoto se fait livrer en même temps que les fameux obus. S'il sait manier un Zéro ou un sabre d'officier de l'ancienne Armée Impériale et s'habille à la manière traditionnelle des nippons, c'est Yoko qui incarne le meilleur coté du Japon en faisant échouer le projet criminel d'un renégat qui déshonore son pays.
Thoa 

Thoa est un rebelle, opposé au régime du Kampong. Afin de réclamer la justice dans son pays, il s'est d'abord allié à Sakamoto, un marchand d'arme japonais. Lorsqu'il a découvert que Sakamoto était plus intéressé par l'argent et le pouvoir que par la démocratie, lui et son groupe se sont dissociés des hommes de Sakamoto. Lorsque Yoko le rencontre, ils occupent la partie désaffectée du repère de Sakamoto, une ancienne base militaire. D'abord contrarié lorsqu'un de ses hommes sauve Yoko des griffes de Sakamoto et la ramène dans la base rebelle, Thoa finira par lui faire confiance et mettra en application le plan qu'elle a élaboré pour détruire le canon de Kra. Sa méfiance initiale est interprétée comme de la misogynie par Yoko. Pourtant, quand au coeur de l'action, celle-ci emporte une quantité d'explosifs qui pourrait la réduire en miette, et qu'elle ironise "ce ne serait qu'une femme en moins!", Thoa lui répond "et une dangereuse! La seule devant laquelle j'ai plié!" (commentaire par Onago)